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Santé mentale, troisième rencontre régionale
30 novembre 2004
Treize psychiatres de l’océan Indien et trois experts internationaux se réunissent à La Réunion pour apprendre les uns des autres et surtout pour innover, répondre à un problème de santé publique dans l’océan Indien : celui de la santé mentale.
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Dès les premières rencontres régionales qui ont eu lieu en 1995 à Antananarivo, une enquête épidémiologique pour faire le panorama des maladies mentales dans l’océan Indien avait été décidée. Celle-ci a eu lieu entre 1999 et 2000, elle fait apparaître un vrai problème de santé publique dans l’océan Indien. La dépression et l’anxiété, par exemple, touchent pareillement toutes les îles, et ne sont pas réservées à La Réunion. Les secondes rencontres ont eu lieu à Madagascar l’année dernière et les troisièmes se tiennent du 1er au 3 décembre à La Réunion, au Grand Hôtel des Mascareignes.
Les professionnels, mais aussi les représentants de tutelles, l’Organisation mondiale de la santé et les ministères de la Santé des pays de la zone seront présents. Objectif : créer un réseau en santé mentale de l’océan Indien et décider des actions qui peuvent être définies pour chaque pays. Cette rencontre ambitionne de susciter la création de centre de réflexion et d’association pour faire avancer le problème de la santé mentale. Tous les pays sont concernés et cela représente un coût économique important.
Benjamin Bryden, président de Santé mentale océan indien (SMOI), explique : "Nous voulons innover en psychiatrie dans l’océan Indien, c’est le thème de la rencontre. S’il est utopique d’imaginer qu’on va pouvoir soigner toute la zone uniquement avec les psychiatres, il faut découvrir de nouvelles façons de travailler pour prendre en charge les maladies mentales. On assiste à une montée de l’hospitalisation sous contrainte, il faut imaginer d’autres solutions".
Trois invités viennent d’Europe spécialement pour ces rencontres. Le professeur SP Sashidharan de Birmingham dirige un service de psychiatrie intégré dans la société, où les psychiatres peuvent intervenir 24 heures sur 24. Massimo Marsili de Trieste mène depuis trente ans une expérience similaire. Jean-Luc Roelandt, directeur du Centre collaborateur OMS (CCOMS) français pour la formation et la recherche en Santé mentale sera également présent.
S’il reste quelques asiles à Madagascar, il n’y en a pas aux Seychelles, et il n’y a même aucun psychiatre aux Comores. Dans les îles voisines, les psychiatres travaillent au sein de la communauté. Leur riche expérience pourrait permettre aux autres de s’inspirer de leur pratique. Pour les psychiatres de l’océan Indien, très demandeurs de formation, c’est aussi le seul moment où ils peuvent rencontrer des experts internationaux.
Les rencontres devraient désormais avoir lieu tous les ans. Un site Internet va se développer, des projets de cassettes vidéo sur chaque île vont voir le jour dans une approche psychiatrique transculturelle. Pour Michel Boussat, vice-président de SMOI : "Les psychiatres exercent différemment dans chaque pays. Nous sommes tous pareils, mais tous différents. Nos collègues de Madagascar ont une expérience de l’existence et de la psychiatrie sociale. Il s’agit d’ensemencer avec des idées nouvelles pour faire germer l’innovation".
La maladie mentale fait toujours peur, elle est stigmatisée. L’exclusion des malades mentaux se retrouve partout. Selon l’environnement culturel, les réponses sont différentes. Comment faire face à la souffrance, à la maladie ? Tous ont envie de partager les réponses, pour faire en sorte que l’action soit plus efficiente.
Selon Benjamin Bryden, les progrès pharmacologiques ne suffisent pas, il faut prendre en charge l’expérience sociale vécue par le malade. Mais dans le même temps, insiste Noëlle Barbiera, chargée de mission océan Indien du CCOMS, "plusieurs pays de la zone n’ont pas accès aux médicaments, ce qui est une atteinte au droit de l’homme, d’accès au techniques de soins". Le traitement traditionnel ne peut se passer non plus de la science.
Eiffel
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