
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
“Les plantes médicinales de la belle époque”
15 mars 2007
Présentation de la réédition de B. Duchemann, pilotée par le Groupe de Recherche sur l’Archéologie et l’Histoire de la Terre Réunionnaise, commentée et mise à jour par Marc Rivière.
“Les plantes médicinales de la belle époque” est signé B. Duchemann (1), instituteur à Saint-Paul. Un livre édité en 1914 sur les presses marseillaises. Fruit aussi de nombreuses années de travail, avec ses élèves, à récolter les recettes des tisanes, « sûrement auprès des familles saint-pauloises ».
Une édition du début du siècle dernier tombe entre les mains de Marc Kichenapanaïdou, Président du Groupe de Recherche sur l’Archéologie et l’Histoire de la Terre Réunionnaise (GRAHTER). On sait l’intérêt que porte ce dernier à l’histoire de La Réunion. Il feuillette les pages pour arriver à un chapitre consacré aux vertus ou pouvoirs des plantes.
Une moisson de données
Il a une intention : la valorisation de ce chapitre. Et le mettre à la disposition de tous les Réunionnais. Il pense à un ami, Marc Rivière, pharmacien saint-louisien aujourd’hui à la retraite. Les plantes médicinales, il les a étudiées de par sa formation, d’une part, et pour faire connaître à la population la bonne potion, d’autre part.
Le livre arrive entre les mains de Marc Rivière. Marc Kichenapanaïdou lui demande de le préfacer en vue d’une réédition. Le pharmacien ne se contente pas d’effectuer ce qui lui a été dicté. Il va plus loin. Il commentera toutes les données de B. Duchemann. Tout naturellement, il les met à jour. Marc Kichenapanaïdou ne s’attendait pas à une telle initiative.
Connaître les plantes pour en faire bon usage
Présentation hier, en fin de matinée, à la Mairie de Saint-Paul, de la réédition “Les plantes médicinales de la belle époque”. Autour de la table, Marc Rivière, Karl Bellon (adjoint représentant le maire), Marc Kichenapanaïdo, Raymond Lucas et Roger Théodora. Prise de parole tour à tour pour insister sur la nécessité de connaître les plantes pour en extraire des tisanes bonnes pour telle ou telle maladie.
Prendre une tisane ne signifie pas l’abandon du traitement médical en cours. Combien de tisaneurs font usage de telle ou telle plante pour soulager la douleur ? Réflexion de Marc Rivière. On ne badine pas avec la santé des gens. Souvent, il monte au créneau pour soulever certaines pratiques et usages de plantes. La plupart du temps, il est contredit ! Mais lui, la critique, il sait l’encaisser, et reviendra à la charge à chaque dérive.
Voilà un livre qui aidera chacun d’entre-nous à la préparation de tisanes. Cependant, il ne sera pas en vente dans les librairies. Car, selon Marc Kichenapanaïdou, le pourcentage exigé par les libraires est trop important.
J.-F. N.
Contact 0262-24-87-12
Marc Kichenapanaïdou ...
... a reçu un livre en si triste état. Il a demandé à le relier. Mais des pages manquent. Les premières essentiellement avec des publicités consacrées aux journaux. “Les plantes médicinales de la belle époque”, facile à lire, s’adresse à tous.
À Karl Bellon, adjoint au maire, il a demandé de faire la part belle à la préservation des plantes. Il a été entendu.
Raymond Lucas...
... à propos des plantes, livre une anecdote. Des Saint-paulois l’ont contacté. Ils allaient défricher un coin de la Grande Fontaine et voulaient connaître les plantes à ne pas faucher. Un d’entre eux était sur le point de couper du “bois man’zel”. Raymond Lucas lui a expliqué que « c’est une espèce protégée ». Il est allé se renseigner auprès de sa grand-mère sur les propriétés de cette plante. Il est revenu en courant et a promis de la surveiller.
Marc Rivière...
... pour vous dire, va droit dans ses explications, même si cela vous déplait. Il n’est pas là pour raconter des salades. Les plantes médicinales ne sont pas un sujet à prendre à la légère.
Il s’installe à Saint-Louis comme pharmacien peu après la départementalisation. Il se souvient de l’état de santé des hommes, femmes et enfants de l’époque. Il ne souhaite à personnes de connaître pareille existence. Lui-même a préparé des remèdes à base de plantes.
Il a étalé une série d’inepties dites actuellement à propos de ces plantes. Pour guérir du chik, une personne a cru bon de conseiller la “liane patate poul”. Or, elle contient un alcaloïde dangereux. Un autre traite son diabète en mangeant des avocats. On ne joue pas avec la santé des gens. « Si une personne prend régulièrement une mauvaise tisane, sur le long et court terme, il y a des risques », insiste-t-il.
B. Duchemann...
... « était un modeste instituteur qui a sacrifié ses vacances de 1889 pour sélectionner les plantes les plus efficaces et les présenter à l’Exposition Universelle de 1900, afin d’attirer l’attention des scientifiques (médecins, pharmaciens et industriels) de la Métropole. Ce but n’a pas été atteint dans l’immédiat ; seulement 3 d’entre elles : le goyave marron, le Jean Robert et la rose amer furent utilisés pour d’autres raisons, beaucoup plus tard ».
Roger Théodora...
... en parlant de Marc Rivière : « Il a fait objectivement le tri entre les tisaneurs héritiers d’une sérieuse tradition ancestrale et ceux qui, par ignorance ou improvisation, ont porté préjudice à une pratique enracinée dans notre patrimoine culturel ».
Karl Bellon ...
... médecin, voit en cette réédition « un hommage aux anciens », à une époque où la population se soignait avec les plantes. Malheureusement, « elle n’a pas connu la médecine moderne ». Parole de doc’, « les plantes aident et aident toujours », et il ajoute : « en aucun cas abandonner le traitement en cours ». L’occasion est donnée aux Réunionnais de découvrir des plantes, de les respecter et de les utiliser à bon escient.
Le Saint-André ...
... pour B. Duchemann, cette plante « s’emploie pour les contusions et les abcès au sein par application de cataplasme de feuilles pliées avec du sel ». Commentaire de Marc Rivière : « La plante existe bien dans l’île, sans nom vernaculaire, complètement inconnue du public et de tous les tisaneurs que j’ai pu interroger ».
(1) Les recherches de Marc Kichenapanaïdou sont restées vaines pour attribuer au “B” de Duchemann un prénom.
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