
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus
24 juillet 2007
En 2003, le Conseil de l’Europe avait recommandé d’offrir un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus à toutes les femmes dans tous les États membres de l’Union Européenne. Une couverture optimale est le principal facteur de succès d’un programme de dépistage.
En effet, un programme de dépistage organisé, basé sur les recommandations internationales, permettrait de dépister toutes les femmes de 25 à 64 ans. A terme, l’objectif d’une telle campagne contribuerait à diminuer l’incidence et la mortalité de ce cancer.
A ce jour, il n’existe pas de programme national de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en France. Mais depuis 1990, quatre départements, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Isère et Martinique ont organisé un dépistage de ce cancer.
En France, le dépistage spontané du cancer du col de l’utérus est largement répandu. Le nombre de frottis était estimé à 6 millions en 2000, soit sur 3 ans près de 18 millions. En théorie, ce volume est suffisant pour couvrir la population du dépistage du cancer du col de l’utérus. Cependant, cette activité ne concerne qu’environ 60% des femmes. Ainsi en 2000, 40% des femmes n’avaient pas réalisé de frottis dans les deux ans et 34% dans les six ans.
Les facteurs les plus souvent incriminés dans le développement du cancer du col de l’utérus sont liés à l’activité sexuelle : âge précoce des premiers rapports, nombre élevé de partenaires, contraception orale, infections sexuellement transmissibles. Le tabagisme est également impliqué.
Il est donc important d’éviter les comportements à risque et d’effectuer des dépistages régulièrement afin de prévenir la maladie.
En France, depuis les années 90, 4 départements ont mis en place un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Il s’agit d’initiatives locales. L’organisation comprend une structure de gestion chargée de la coordination au niveau local. Chaque structure de gestion a adopté une organisation différente (mode d’invitation, recueil des frottis, tranches d’âges...) étant donné qu’il n’y avait pas de cahier des charges national.
L’Alsace (Bas-Rhin et Haut-Rhin) invite les femmes de 25 à 65 ans qui n’ont pas fait de frottis dans les trois dernières années. La structure de gestion recueille les résultats de tous les frottis de la région. L’Isère invite tous les deux ans toutes les femmes de 50 à 74 ans et ne recueille les résultats que des frottis faits dans le cadre du dépistage organisé. La Martinique invite tous les trois ans toutes les femmes de 25 à 65 ans, en laissant la possibilité à celles de 20 à 24 ans de bénéficier de frottis de dépistage organisé sur demande d’un praticien.
Un rapport présente les résultats de la première évaluation épidémiologique centralisée des quatre programmes toujours en activité. L’évaluation porte sur la dernière campagne complète réalisée entre 2003 et 2005. Les différences d’organisation des programmes ont rendu difficiles les comparaisons de leurs résultats.
Un programme organisé permet de toucher plus de femmes
Cette première évaluation centralisée du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus a permis à la fois d’analyser les résultats des programmes développés dans les différents départements et de les comparer pour les femmes de la tranche d’âge 50 à 65 ans, seule tranche d’âge commune aux quatre départements.
Les indicateurs ont montré que, malgré une participation au dépistage organisé assez faible, le programme contribue à une nette augmentation de la couverture de dépistage, en particulier dans les départements métropolitains. Cette contribution, plus forte pour les tranches d’âge jeunes, maintient la couverture à un niveau élevé après 50 ans en Alsace et en Isère alors que la moyenne nationale chute après cet âge. Cela pourrait signifier que le programme de dépistage organisé recrute parmi les femmes qui ne font pas ou plus de frottis.
D’où l’importance de la mise en place de ce type de campagne de sensibilisation.
D’autre part, ce rapport montre qu’il existe une différence importante entre les résultats des frottis du dépistage individuel et du dépistage organisé, avec un taux beaucoup plus élevé de lésions dans le dépistage individuel. Une première explication serait que les femmes participant au dépistage organisé seraient moins à risque de lésions que celles réalisant un dépistage dans un cadre individuel. Cependant, rien ne semble confirmer cette hypothèse a priori. Une deuxième explication serait qu’une partie des frottis suspects du dépistage organisé soit réorientée dans le dépistage individuel et comptabilisé dans le dépistage individuel.
Quoi qu’il en soit, l’essentiel à retenir est que le programme organisé de dépistage permet d’inciter de nombreuses femmes à effectuer ce geste qui peut leur sauver la vie.
Car une maladie détectée tôt est d’autant plus facile à guérir. Aujourd’hui, avec le travail des chercheurs dans le domaine, le cancer n’est plus une fatalité. Toutes les femmes doivent avoir accès au dépistage, comme cela a été fait pour le cancer du sein. Une campagne nationale de prévention est primordiale.
Les évaluations réalisées ont montré que ces programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus ont un rôle majeur à jouer : d’une part, pour augmenter le taux de couverture du dépistage et d’autre part, pour contribuer à la surveillance prospective de l’évolution des lésions précancéreuses et cancéreuses, en particulier dans le contexte de la mise sur le marché des vaccins anti-papillomavirus humains.
Malheureusement, seule l’Alsace est à même de le faire à ce jour. Ne faudrait-il pas l’étendre à l’ensemble du territoire ?
Un des bénéfices des programmes de dépistage est d’inciter les femmes qui ne font pas de frottis à en faire : une stratégie d’invitation pourrait être mise en place par l’assurance maladie...
Sophie Périabe
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