Malgré l’impact du SIDA

Un milliard et demi d’Africains dans 45 ans

21 juillet 2005

Le nombre d’Africains devrait passer de 810 millions actuellement, à 1,5 milliard en 2050, selon une étude des Nations Unies présentée hier à Tours (Centre de la France) où se tient le 25ème Congrès international de la population.

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Le SIDA aura un impact "très limité" sur la croissance démographique en Afrique, précise l’étude, citant les cas significatifs de baisse et d’augmentation de populations sur le continent. Alors que le nombre d’habitants en Afrique du Sud passera de 44 millions aujourd’hui à 31 millions en 2050, la population du Niger passera de 11 à 47 millions dans les 40 prochaines années.
Les travaux présentés au troisième jour du 25ème Congrès s’inquiètent en outre de la "grande disparité de la fécondité" sur le continent africain, soulignant que la Tunisie a un des taux les plus bas au monde avec seulement 1,9 enfant par femme. En revanche, le Niger détient le taux de fécondité le plus élevé au monde avec 8 enfants par femme.
Abordant la question du vieillissement, l’étude estime que le continent africain ne sera pas totalement épargné par ce phénomène, même s’il n’y aura pas une ampleur aussi grande qu’en Europe. Plus de la moitié de l’humanité vit dans un pays ou une région du monde où la fécondité est en dessous de 2,1 enfants, un niveau nécessaire pour assurer le remplacement des générations, constatent les démographes réunis à Tours.
Quelque 2.000 participants de 110 pays participent au 25ème Congrès international de la population ouvert lundi à Tours par le ministre français délégué à la Recherche et à l’enseignement supérieur, François Goulard. Après les discussions sur le vieillissement de la population et son accroissement, le 25ème Congrès devrait aborder les questions de migrations internationales, de santé mentale et maternelle, de genre, ainsi que les rapports entre environnement et démographie.


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