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Les Infections nosocomiales à La Réunion, en 2005
24 janvier 2007
Le Ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a tenu, le 18 janvier, une conférence de presse afin d’exposer les résultats liés aux Infections Nosocomiales (IN) dans les Établissements de santé en 2005 (voir encadré ci-contre).
Pour faire écho à une telle présentation, Mme Huguette Vigneron-Meleder, la présidente de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) à La Réunion et à Mayotte a invité la presse à recueillir les résultats pour ce qui concerne son territoire. Elle était entourée de Mme Boyer, Directrice des Établissements privés, de Mme Fury, Directrice des Établissements privés participant au service public, de M. Bouvier-Muller, directeur du Centre Hospitalier de La Réunion. Outre ces personnes, responsables administratifs, il y avait également des spécialistes de l’épidémiologie. On citera Mme Marie-Christine Bravaud, médecin-inspecteur à la DRASS. Enfin, il y avait deux personnes venant du FELIN (voir ci-contre) : Mme Caroline Oudin, sa vice-présidente et Mme Cécile Mourlan, la coordinatrice.
Pour revenir aux résultats à La Réunion, Huguette Vigneron-Meleder a indiqué que ceux-ci témoignaient d’une progression dans le bon sens par rapport à 2004. En effet, sur les dix-huit établissements classés, six sont classés en B. Or, les notes s’étalent de A à E. Contrairement à 2004, aucun établissement réunionnais n’obtient la note maximale. Cependant, trois structures passent de C à B. Puis, sept établissements figurent dans la classe C, trois dans la classe D et deux n’ont pas répondu. Aucun d’entre eux ne se trouve donc en dernière classe, la E, contrairement à 2004, où il y en avait deux.
Afin de mener cette évaluation, trois outils ont été utilisés. Le premier concerne l’organisation des soins et répond à l’acronyme d’ICALIN ou Indice Composite des Activités de Lutte contre les Infections Nosocomiales. Le second est l’ISO ou la surveillance des Infections du Site Opératoire. Enfin, le dernier est l’Indicateur de Volume Annuel de Produits Hydro-Alcooliques (ICSHA) qui concerne l’hygiène des mains. En effet, il a été prouvé que les “palmes” des praticiens sont à l’origine de 80% des infections nosocomiales. Or, la simple utilisation de ces produits hydro-alcooliques permettraient, selon une étude scientifique, de réduire de moitié cette occurrence. Ce point a été particulièrement souligné lors de la conférence de presse. En effet, pour Mme Oudin : « Il faut inculquer une nouvelle culture aux équipes. Avant, se laver les mains avec du savon était la base. Maintenant, il faut en outre appliquer, quand il le faut, les produits hydro-alcooliques ».
D’ici à la fin 2007, deux nouveaux indicateurs devraient être utilisés. Le premier concerne le taux de staphylocoques dorés résistant à la méticilline pour 1000 journées d’hospitalisation. Le second consiste à élaborer un suivi de la consommation et du bon usage des antibiotiques.
Interrogé sur la judiciarisation des pratiques à l’hôpital, c’est-à-dire la possibilité d’attaquer en justice le personnel de santé pour d’éventuelles responsabilités dans un acte médical, M. Bouvier-Muller a répondu qu’aucun procès ne s’était produit dont il ait souvenir pour ce qui est des infections nosocomiales. En revanche, il a indiqué que des personnes avaient pu, par le passé, saisir la “Commission des usagers” pour obtenir une compensation à ce sujet.
Pour finir, les organisateurs ont tenu à marteler que les établissements de santé réunionnais se situaient dans la moyenne des départements français en ce qui concerne les infections nosocomiales.
On ne peut que se réjouir des progrès accomplis dans ce domaine. Cependant, il faut aussi regretter que les budgets en épidémiologie ne soient pas plus importants. En effet, ce panel d’experts a été incapable d’indiquer le nombre de décès à La Réunion par infection nosocomiale en 2005 et ce, malgré l’obligation, effective depuis 2001, de déclarer ces IN lorsqu’elles deviennent graves !
M.D.
Le FELIN : un aperçu
Les maladies nosocomiales constituent un combat de longue haleine. Le premier texte sur les Infections de ce type est un décret en date du 6 mai 1988. Il lance les Comités de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN). Puis, la loi hospitalière du 31 juillet 1991 s’attache à mettre en oeuvre des objectifs visant à réduire leur létalité. Ce texte est doublé par les ordonnances du 24 avril 1996 afin de poursuivre cet objectif.
Parallèlement à ces textes, quelques professionnels de la santé en métropole se mobilisent et arrivent à changer les pratiques de leurs homologues sur le sujet des infections nosocomiales. C’est tout le mérite du Dr Nathalie Lugagne Delpon (mais aussi du Pr Jacques Fabry) que d’avoir suivi cette dynamique en créant la Fédération de Lutte contre les Infections Nosocomiales (FELIN) en 1997. La FELIN rassemble vingt-trois établissements de soin publics et privés, liés par une convention. Actuellement, Nathalie Lugagne Delpon en assure la direction, en sus de son travail comme praticien hospitalier hygiéniste au CHD Félix Guyon.
Comme son nom l’indique, la FELIN veille à réduire les risques d’infections contractées dans les établissements de santé. Pour ce faire, elle a entrepris d’améliorer l’information sur ce sujet. Elle se veut être une sorte de vigie dans la veille épidémiologique. Enfin, elle propose de nombreuses formations. Celles-ci sont adressées à tous les personnels de santé. Plus de cinq cents professionnels de santé ont reçu une formation depuis 2003.
M.D.
Bilan 2005 des Infections Nosocomiales en France
Les infections nosocomiales (IN) concernent les infections qu’une personne contracte lors d’un séjour dans un établissement de santé. L’Institut de Veille Sanitaire a mené une grande enquête sur ce thème en juin 2006 qui a concerné 95% des lits d’hospitalisation étudiés un jour donné. Celle-ci a montré que 5% des patients qui entrent à l’hôpital y contractent une infection nosocomiale. Par rapport à l’enquête réalisée en 2001, le Ministère de la Santé constate une diminution de 4% des IN. Ce taux est dans la fourchette basse des autres pays européens. Évidemment, il est encore beaucoup trop haut. En outre, ces infections entraînent une surmortalité puisque 6,6% des décès des personnes hospitalisées étaient leur fait, dans une étude portant sur un grand échantillon en 2001. Par conséquent, on estime qu’en 2005, quatre mille personnes sont décédées en France par cette raison.
59% des infections nosocomiales en 2005 sont le fait d’infections urinaires (30%), d’infection respiratoire (15%) et d’infection du site opératoire (14%).
Pour plus d’informations, consulter www.platines.sante.gouv.fr
M.D.
L’optimisme est une question de gènes
L’ADN contient les informations régissant l’éventuel vieillissement précoce de nos artères ou les risques cardiovasculaires auxquels nous sommes exposés ; mais il gouverne aussi certains traits de notre caractère, comme l’anxiété, l’exubérance ou la générosité. Cette découverte résulte de l’étude intitulée "progenia", menée par le CNR sur les gènes de 6000 habitants répartis sur quatre villages de Sardaigne. L’intérêt de cette population est que son insularité l’a isolée durant plusieurs millénaires, et qu’elle dérive donc probablement d’un petit nombre d’individus fondateurs. Les différences génétiques entre les individus y étant mineures, il est alors plus facile d’associer ces dernières à des caractéristiques physiques, comme l’élasticité des artères, ou caractérielles, comme la capacité à affronter avec optimisme les difficultés de la vie.
Selon cette étude, les gènes expliquent ainsi en moyenne 40% de la variabilité de 38 paramètres hématologiques, 51% de la variabilité de 5 dimensions anthropométriques, 20% de 20 paramètres cardiovasculaires, et 19% de 35 traits de personnalité. L’étude met notamment en relief l’existence d’une différence de composition génétique entre les deux sexes, qui se répercute donc sur les personnalités respectives des hommes et des femmes. En outre il semble qu’il existe un lien entre la variabilité de ces paramètres et l’âge de la personne.
Grâce à l’emploi de puces à ADN, le génotype de l’ADN des 6000 volontaires sardes a récemment été conclu. L’analyse de l’association entre les variations des séquences d’ADN et les traits phénotypiques étudiés est quant à elle toujours en cours. Toutefois les résultats préliminaires montrent déjà la puissance statistique et la force de l’approche choisie par les chercheurs. Cette étude devrait permettre de comprendre les mécanismes moléculaires à l’origine du processus complexe du vieillissement. "Progenia" est né d’une collaboration avec l’Institut National sur le Vieillissement, de l’Institut National pour la Santé américain - par lequel il a été totalement financé - et se poursuivra au moins jusqu’en juin 2011.
Source CNR
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