Une chimiothérapie orale... à la maison

2 mai 2008

Certains patients peuvent désormais aller chercher leur traitement anticancéreux directement chez leur pharmacien. Aussi efficace que les formes intraveineuses, la chimiothérapie orale permet d’éviter l’hospitalisation de jour en prenant son traitement à domicile. Les patients, d’ailleurs, la plébiscitent. Notamment parce qu’elle est moins dévoreuse de temps, mais aussi pour le confort qu’elle apporte en évitant les injections et en permettant aux malades de mieux gérer leur quotidien. La prescription dépend, bien entendu, toujours d’un spécialiste - en l’occurrence un cancérologue -, mais c’est bien le pharmacien qui délivre le médicament.

C’est le cas de Jérôme Ducher, titulaire d’une officine dans le centre de Clermont-Ferrand. « Le patient n’a pas la contrainte de rester à l’hôpital, d’être avec d’autres malades et de subir toute la séance d’injection qui peut être douloureuse », souligne-t-il. « Comme pour tout médicament prescrit par un médecin, nous sommes extrêmement vigilants sur les posologies. Nous passons également beaucoup de temps à conseiller les patients ».

Aujourd’hui, de nombreuses recherches sont menées pour proposer, sous forme orale, des chimiothérapies qui n’étaient jusque-là disponibles que par voie intraveineuse. C’est notamment le cas dans les cancers du sein ou du poumon, avec la Navelbine par exemple.


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