
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Dépistage systématique du cancer du sein
29 mai 2007
En moyenne, 160 cancers du sein sont dépistés chaque année à La Réunion. Grâce à une détection précoce et aux avancées thérapeutiques, la maladie peut être soignée. L’association Mammorun, chargée de la gestion du dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans, invite les 75.000 Réunionnaises concernées à privilégier la mammographie plutôt qu’un comportement d’évitement. La peur n’évite pas le danger.
Au contraire. Dans le cas du cancer du sein, le plus fréquent chez les femmes, elle les prive d’un dépistage précoce et donc d’un traitement immédiat et adapté qui peut, en cas de lésions avérées, sauver des vies. Repéré à temps, le cancer du sein peut être soigné avec un taux de guérison proche des 90% sur 20 ans pour les cancers très localisés. La maladie évolue lentement, d’où l’intérêt d’un suivi régulier, d’une fidélisation des femmes concernées par dépistage systématique, proposé tous les deux ans.
Double lecture de tous les clichés
Mis en place en décembre 2003 à La Réunion, dans le cadre du Plan Cancer initié par Jacques Chirac, le dépistage est rigoureux et de qualité. Les 26 cabinets de radiologie agréés sur l’île, dotés d’un matériel très performant, sont tenus de respecter un cahier des charges précis. Les radiologues volontaires suivent des formations spécifiques pour garantir un diagnostic précis. Qu’ils soient négatifs ou même bénins, les clichés font systématiquement l’objet d’une seconde lecture confiée à Mammorun. « Cette double sécurité, qui n’existe pas dans le cadre du dépistage individuel, permet de repérer un cancer peu visible », explique le docteur Dominique Lapierre, gynécologue obstétricien, médecin coordinateur de Mammorun depuis janvier 2007. 8% des lésions détectées, même de quelques millimètres, le sont en seconde lecture. « Même si une image est bénigne, on va proposer à la personne un contrôle rapproché tous les 3 ou 6 mois, poursuit-il. Si l’image est identique, nous sommes rassurés, elle est classée normale et la personne sera reconvoquée d’ici deux ans. Si par contre l’image a un peu bougé, on fait des examens complémentaires (échographie, biopsie) pour voir s’il s’agit ou non d’un cancer. » Si tel est le cas, la prise en charge est immédiate avec un traitement adapté à l’état d’avancement de la maladie. « Les traitements thérapeutiques sont moins traumatisants qu’autrefois... Interventions chirurgicales, radiothérapie et chimiothérapie sont plus ciblées, plus efficaces et aux effets secondaires réduits. » Ces progrès sont dus à une meilleure connaissance de la maladie même s’il reste encore quelques zones d’ombres. On sait qu’elle évolue lentement sans pouvoir encore mesurer clairement cette phase de latence, très variable comme le potentiel de malignité, de plusieurs années dans la majorité des cas de cancer. Sur ce point, « on est à la limite de nos connaissances, souligne le docteur Lapierre. Il y a des formes foudroyantes et d’autres qui apparemment devraient être mauvaises mais où l’on ne trouve pas de métastases. »
10 cas de lésions depuis le début de l’année
Les études de raisonnement ont démontré que la première réticence des femmes à se tourner vers le dépistage est la peur liée à la méconnaissance de l’examen (une mammographie et un examen clinique) perçu comme inefficace car gratuit. Elles craignent également de franchir le pas, comme si la maladie serait due au dépistage, qui ne fait bien sûr que la révéler. La mammographie ne décèle évidemment pas systématiquement une lésion et pour preuve, depuis le début de l’année, Mammorun a dépisté seulement 10 cas, contre 39 en 2006, 50 en 2005 et 70 en 2004. L’association se veut rassurante et encourageante car ce n’est qu’à partir d’un taux de participation de 60% que l’objectif du dépistage organisé, à savoir réduire de 25 à 30% les risques de mortalité chez les femmes de 50 à 69 ans (tranche d’âge qui compte 50% des cas diagnostiqués), pourra être atteint. Pour la première vague de dépistage (2003-2005), 45% des 75.000 femmes concernées ont répondu à l’invitation. Un chiffre qui correspond certes à la moyenne nationale, mais qui ne satisfait pas Mammorun qui vise les 60% pour la seconde période 2005-2007 et souhaite également retrouver les femmes déjà examinées il y a deux ans. Avec 45,3% en 2006, l’association estime que le chikungunya a freiné le taux de participation qui était alors de 54,7% en 2005. À ce jour, la participation s’élève à 45,5% et le nombre de dépistages mensuels est plus élevé (1.900). Reste à confirmer cette tendance en fin d’année pour un bilan plus précis sachant comme le souligne encore le docteur Lapierre que « notre raison d’être (Mammorun) est d’arriver à faire baisser les chiffres de mortalité et on ne pourra apprécier statistiquement notre action qu’au bout de 5 à 10 ans. »
Stéphanie Longeras
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