Une urgence ? C’est le 112 !

1er août 2011

C’est de notoriété publique, mais hélas pas encore passé dans les mœurs. Quand il y a urgence, il vaut mieux s’adresser… aux urgentistes qu’aux structures de soins de proximité. Pourtant, trop souvent, nous n’avons pas le réflexe d’appeler le bon interlocuteur. Alors, quel est le délai moyen de prise en charge après un accident vasculaire cérébral par exemple ? Après tout, il y a chaque année en France plus de 130.000 de ces urgences vitales. Quels sont les circuits empruntés par les malades ? Quand le diagnostic différentiel — à savoir s’il s’agit d’une hémorragie ou d’un infarctus cérébral — est-il posé ? Entreprise auprès de 19 établissements hospitaliers dans 13 régions, l’enquête Profil AVC visait justement à répondre à ces questions.

D’après ce travail mené à l’initiative d’un laboratoire pharmaceutique, l’amélioration de la prise en charge de ces accidents repose sur une meilleure collaboration entre les intervenants : neurologues, infirmières, brancardiers, urgentistes, radiologues, biologistes... Des tables rondes sont organisées tout au long de l’année, dans 19 établissements, dans toutes les régions. L’objectif est naturellement de favoriser le “mieux travailler ensemble”… Mais le patient et son entourage sont également des acteurs-clés. Face à un AVC, en effet, il faut agir très vite. Cela passe d’abord par une bonne connaissance des signes évocateurs de l’accident :

- une paralysie ou un engourdissement brutal au niveau d’un bras et/ou d’une jambe ;

- une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre ;

- la diminution subite de la vision d’un œil, ou l’apparition de violents maux de tête sans cause apparente.

Alors, si vous êtes témoin ou victime d’un AVC, la seule et unique chose à faire est de composer le 112. C’est le plus sûr moyen pour être pris en charge dans la bonne filière. Dans ces moments-là, chaque minute compte. Appelez le 112 !


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