Destination santé

Veaux, vaches, cochons... homéopathie !

22 avril 2008

Eleveur laitier dans le Rhône, J.L. a choisi de suivre en 2003 une formation à l’homéopathie vétérinaire. Tout simplement parce qu’il utilisait déjà l’homéopathie pour lui-même... et qu’il a voulu en faire bénéficier ses laitières ! Cinq ans plus tard, c’est un vrai spécialiste de la question, qui traite lui-même ses 42 vaches. Même s’il avoue volontiers qu’au début, il était « très sceptique », c’est bien fini... Sa première expérience en la matière, il l’a vécue sur une ânesse qui présentait une « excroissance de chair. Un vétérinaire m’avait même parlé d’une tumeur cancéreuse. En un mois de traitement homéopathique, celle-ci s’est asséchée, puis elle est tombée. Cela m’a vraiment encouragé à continuer sur les vaches ».

« La santé de nos bêtes, c’est une source permanente de stress », poursuit-il. « Quant aux piqûres, nous voulons en faire le moins possible ». Il recourt ainsi à l’homéopathie seule ou en complément d’un traitement allopathique vétérinaire. Le plus souvent pour des problèmes pulmonaires, des diarrhées ou « pour accompagner la mise-bas », grâce à des spécialités homéopathiques comme Belladonna ou Wombyl. Cette dernière est indiquée dans la prévention et le traitement des complications de la mise-bas.

Autre problème pour les éleveurs, le traitement des mammites, c’est-à-dire des infections de la mamelle. « Sa prise en charge allopathique nous contraint à jeter le lait recueilli durant les 4 jours suivant le traitement. Ceci pour éviter que des résidus de médicaments ne se retrouvent dans la chaîne alimentaire. Avec l’homéopathie, nous n’avons pas ce problème. Il n’y a pas de résidus ». Un argument de taille qui, en plus, « rassure le consommateur » et satisfait son exigence de traçabilité.


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