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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Destination santé
2 décembre 2010
L’épidémie de VIH/SIDA commence à stagner, voire à régresser. Le nombre de patients nouvellement infectés par le virus est en diminution. Tout comme celui des décès d’ailleurs, assure le dernier rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, ONUSIDA.
En 2009, le nombre de nouvelles infections dans le monde a été estimé à 2,6 millions. Ce qui représente une baisse de 20% par rapport à 1999. A l’heure actuelle, et bien qu’il y ait toujours 33,3 millions de malades à travers le monde, les efforts de la communauté internationale commencent donc à payer.
« Grâce à des actions audacieuses et des choix intelligents, nous sommes en train de briser la trajectoire de l’épidémie du VIH/SIDA », affirme Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les investissements engagés portent leurs fruits, mais les progrès restent fragiles. Le défi, aujourd’hui, consiste à savoir de quelle manière nous allons unir nos efforts pour accélérer le progrès ».
La prévention est efficace
L’Afrique subsaharienne reste la région la plus affectée par l’épidémie. Elle concentre près de 69% des nouvelles infections. Cependant, dans les 15 pays les plus durement touchés, les taux de VIH ont reculé de plus de 25% grâce à l’adoption de pratiques sexuelles plus sûres. La disponibilité et l’utilisation du préservatif ont également augmenté de façon significative. Le nombre total de malades sous traitement, enfin, a été multiplié par 7 sur les cinq dernières années. Et en 2009, 5,2 millions de patients avaient accès au traitement, contre 700.000 en 2004.
Mieux gérer l’investissement
L’ONUSIDA estime que 15,9 milliards de dollars étaient disponibles en 2009 pour la lutte mondiale contre le SIDA, soit 10 milliards de moins que prévu. Les auteurs du rapport estiment qu’il est urgent de « pérenniser et d’élargir les bons investissements et, pour les pays, de partager la charge financière de l’épidémie. De nombreux pays ne s’investissent pas suffisamment. Ils doivent augmenter leurs engagements financiers et élargir leur riposte au VIH/SIDA ».
En France, 40.000 séropositifs… qui s’ignorent !
En 2009, cinq millions de sérologies au VIH ont été réalisées en France. Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), ce nombre est stable depuis 2006. Or, parmi ces tests de dépistage, 10.900 se sont révélés positifs.
« Après une tendance à la diminution depuis 2005, le nombre global de sérologies positives a augmenté entre 2008 et 2009 », précisent les rédacteurs du BEH. « L’Ile-de-France et les Départements d’Outre-mer restent les régions qui dépistent le plus, mais également celles qui ont le plus de sérologies positives ». Cependant, un effort particulier doit être entrepris en Guadeloupe et en Guyane. « Le nombre de sérologies rapporté à la population n’est qu’environ deux fois plus élevé que la moyenne nationale, alors que le nombre de sérologies positives y est respectivement 4 et 10 fois plus important ».
L’année dernière, 6.700 nouveaux cas d’infection par le VIH ont été enregistrés en France, contre 6.400 en 2008. Quant aux nouveaux diagnostics de SIDA clinique, leur nombre diminue depuis plusieurs années. Il a été de 1.400 en 2009, et le seul groupe de population où la maladie progresse est celui des homosexuels de sexe masculin. « Les tendances actuelles restent particulièrement inquiétantes chez les homosexuels. Il est indispensable d’intensifier le dépistage », estiment les rédacteurs du BEH. Un dernier chiffre, enfin, est inquiétant : sur les 134.000 séropositifs au VIH que compte la France, 40.000 ignorent qu’ils sont porteurs de l’infection ! Résultat, comme nous le précisait le Pr François Raffi (CHU Nantes) lors de la 5ème Conférence de l’International AIDS Society au Cap (Afrique du Sud), de plus en plus de malades sont pris en charge au stade de SIDA clinique.
L’espoir des antirétroviraux en prévention
L’utilisation préventive d’antirétroviraux, préalablement à l’exposition au VIH, suscite aujourd’hui un intérêt grandissant. Une nouvelle étude confirme d’ailleurs le bien-fondé de cette approche, notamment auprès de la population homosexuelle masculine.
Comme nous le précisait il y a quelques mois le Pr Jean-François Delfraissy, Directeur de l’Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS), cette stratégie consiste à traiter des personnes séronégatives, avant la prise de risque. Les populations identifiées comme ayant des comportements à risque récurrents, les milieux de la prostitution et les homosexuels masculins, par exemple, sont une cible privilégiée.
Quelques mois après l’étude CAPRISA qui a évalué l’intérêt préventif d’un gel microbicide, un nouveau travail confirme l’intérêt de cette stratégie. Baptisé iPrEx, il a été conduit dans six pays (Afrique du Sud, Brésil, Équateur, États-Unis, Thaïlande et Pérou), auprès de 2.499 gays ou transsexuels séronégatifs.
Au final, « la réduction de la transmission est de 44% dans le groupe traité par rapport aux participants sous placebo », commentent les représentants de l’association AIDES. Malgré cela, ils temporisent : « Bien que ce travail soit porteur d’espoir, nous sommes encore loin d’une mise à disposition de la prophylaxie pré-exposition dans la “vraie vie” ». De son côté, l’ANRS ajoute que « ces résultats prouvent que l’utilisation d’antirétroviraux par voie orale peut être envisagée comme un outil additionnel de prévention ». L’Agence française s’apprête d’ailleurs à lancer une étude sur ce sujet. Elaborée en lien avec le milieu associatif, elle devrait démarrer courant 2011.
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