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Destination santé
10 septembre 2012
Le « syndrome d’hyperactivité vésicale » qui touche près de 3,8 millions de Français se définit par la survenue de besoins soudains, impérieux, difficiles, voire impossibles à maîtriser. Dans la plupart des cas, il s’agit de femmes. Pourtant, les hommes aussi peuvent être concernés. Le plus souvent, les patients n’osent pas parler de ce trouble à leur médecin, alors même que leur qualité de vie est affectée.
Il se manifeste par des contractions anarchiques et anormales (par leur fréquence et leur intensité) des muscles de la vessie. En temps normal, ces derniers ne se contractent que lorsque la vessie est pleine, signalant ainsi le besoin d’uriner. En cas d’hyperactivité vésicale, ces contractions musculaires peuvent survenir à tout moment, même si la vessie n’est pas encore pleine. Cela se traduit par des envies d’uriner soudaines, impérieuses et difficilement contrôlables.
« Trop de patientes vivent cette situation comme une fatalité inhérente à leur âge », explique le Dr Brigitte Fatton, gynécologue au CHU de Nîmes. « Certes, le risque augmente avec les années, mais ce n’est pas une maladie du troisième âge. Il est important de dire aux personnes concernées que nous disposons de traitements ». En dépit d’un retentissement important sur la qualité de vie, seulement 32% des patients consultent un médecin. Un constat encore aggravé par le fait que 27% des cas décelés, pas davantage, sont effectivement traités.
Pudeur et tabous divers expliquent en grande partie l’isolement dans lequel s’installent les patients. Progressivement, ils s’isolent et se replient sur eux-mêmes. En toute circonstance, ils doivent anticiper la survenue d’un besoin impérieux, le risque de fuite et le cortège de gêne et d’angoisse que cela entraîne. Ils vivent dans la hantise d’une fuite urinaire qui surviendrait à l’improviste. L’hyperactivité vésicale altère donc la qualité de vie, avec un impact à la fois sur le versant intime et personnel, mais aussi relationnel et professionnel. « Une institutrice, par exemple, qui a besoin d’uriner très fréquemment est effectivement très gênée dans l’exercice de son métier. Cela peut retentir sur son assiduité au travail et ses relations avec les élèves, comme avec ses collègues », souligne le Dr Fatton.
Libérer la parole des patients
Ce n’est pas tout. Pour parer à tout accident dans un lieu public, certains vont même jusqu’à s’interdire de voir des amis, ou même le cercle de famille élargi. D’autres ne font plus de sport, limitent les sorties culturelles ou refusent de partir en voyage. « Enfin, certaines femmes peuvent également être perturbées dans leur relation sentimentale et sexuelle ». Signalons aussi que pour pallier tout “incident”, la patiente réduit très souvent sa prise de boisson, ce qui peut bien sûr générer d’autres inconvénients : des infections urinaires par exemple.
Le défaut de prise en charge peut entraîner une fragilité psychologique. Le malade va perdre confiance en lui. Il en résultera un tableau de stress et parfois un syndrome dépressif. Très fréquents aussi, les troubles du sommeil sont une suite possible du syndrome d’hyperactivité vésicale. Les envies d’uriner deviennent anormalement fréquentes et peuvent se manifester la journée, mais aussi la nuit, obligeant les patients à se lever plusieurs fois, altérant la qualité de leur sommeil et majorant le risque de chute chez les personnes âgées.
« Pourtant, il existe des moyens assez simples pour traiter l’hyperactivité vésicale », indique le Dr Fatton. « Il est important de libérer la parole des patients pour qu’ils puissent consulter, en parler et bénéficier d’une prise en charge adaptée ». Par ailleurs, le dialogue avec le médecin va les rassurer. Il permettra de mettre un terme aux fausses idées reçues, et de définir, en accord avec le patient, les axes du traitement. Pour davantage d’informations, consultez le site www.dessolutionspourmavessie.fr. Il propose de répondre de manière simple et complète à toutes sortes de questions, tout en permettant de s’informer de manière anonyme.
©Agence de Presse Destination Santé-2012
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