Cette édition 2025 confirme la persistance des inégalités de genre et des comportements sexistes dans le monde du travail en France. Selon les résultats, 67% des femmes assurent avoir déjà été confrontées personnellement à une situation discriminatoire ou sexiste au sein de leur entreprise.
3 femmes interrogées sur 4 estiment que les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou décisions sexistes dans le monde du travail. Ce chiffre qui grimpe à 86% chez les moins de 35 ans.
Le sentiment d’inégalité concerne également le salaire. En effet, plus d’1 femme sur 2 déclare être moins payée que ses collègues masculins pour un travail de valeur égale.
Selon le baromètre, plus de 6 femmes sur 10 (66%) ont également le sentiment de devoir en faire plus pour être reconnues dans leur travail. Une réalité qui échappe aux hommes, puisque moins d’un sur deux partage ce sentiment, car ils sont généralement plus avantagés sur les femmes.
Le sexisme s’exprime aussi à travers l’humour. Plus de 7 femmes sur 10 (74%) assurent avoir déjà entendu des femmes faire l’objet de "blagues sur les femmes" au travail. La maternité est également un vecteur d’inégalité, puisque pour 73% des sondées, être mère est un frein à la carrière.
55% font état de remarques dénigrantes. Parmi les plus courantes - et grands classiques - il y a "elle est de mauvaise humeur, elle doit avoir ses règles" (35%) et "ne fais pas ta blonde" (47%).
Près de 40% des sondées disent avoir déjà été interpellées par un homme par un qualificatif sexiste ("ma grande", "miss"...), alors qu’un homme sur deux pense que ces expressions sont bienveillantes, voire flatteuses.
Face à un climat professionnel sexiste, les femmes interrogées assurent avoir recours à des stratégies d’évitement. Elles ne portent pas certaines tenues vestimentaires (31%), évitent de se retrouver seule avec certaines personnes (25%), ou encore ne prennent pas la parole en public (18%).
Pour lutter contre ces inégalités, 43% des salariées interrogées estiment que la sanction systématique est un moyen d’action prioritaire à mettre en place. Elles sont seulement 46% à considérer que les entreprises s’impliquent suffisamment pour faire reculer ces inégalités.
Le baromètre montre aussi des résistances présentes chez les hommes ; car 40% d’entre eux pensent qu’ils sont discriminés en raison de la promotion de l’égalité homme femme. Et près d’un homme sur deux considère que le partage des tâches domestiques et parentales n’a pas d’impact sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
"Les femmes veulent de la considération, elles veulent un sentiment de légitimité", a affirmé à France Inter Brigitte Grésy, ancienne présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, à l’origine du baromètre sur le sexisme ordinaire. Selon elle, "dès qu’on rentre dans le concret, [les hommes] n’ont plus le même diagnostic, ni la même conception des moyens que les femmes : ’Les quotas, non, on ne va pas accélérer le mouvement, il vaut mieux décélérer’ et surtout, certains disent que ça risque de discriminer les hommes."
L’initiative #StOpE (Stop au Sexisme Ordinaire en Entreprise), portée par l’Association française des managers de la diversité, publie les résultats de ce baromètre, en collaboration avec l’institut de sondage Ipsos, auprès d’un échantillon de 1.000 salariés représentatif des entreprises de plus de 250 salariés en France, interrogés sur internet en janvier 2025.
Depuis la création du baromètre, dix-neuf organisations signataires du collectif #StOpE ont invité leurs salariés à s’exprimer librement, permettant au baromètre d’enregistrer une participation historique, avec plus de 130 000 réponses collectées.
Cette consultation est complétée par une enquête nationale réalisée par Ipsos auprès d’un échantillon représentatif de salariés en France. Elle permet d’évaluer l’impact des actions menées contre le sexisme dit ordinaire dans le milieu professionnel par les entreprises engagées dans l’initiative, et de mettre ces résultats en perspective avec ceux de l’enquête.
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