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Coalition internationale pour l’égalité salariale
19 août 2024
De nouveaux engagements visant à renforcer la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) et la campagne pour l’égalité salariale entre femmes et hommes ont été pris en marge des réunions du G20 de juillet au Brésil.
Deux nouveaux pays se sont engagés à rejoindre la Coalition internationale pour l’égalité salariale (EPIC) et deux autres ont accepté d’intensifier leurs efforts pour combler leurs écarts de rémunération entre hommes et femmes.
En rejoignant la Coalition EPIC, le Chili et la Turquie portent à 27 le nombre de gouvernements ayant souscrit à l’objectif d’égalité de rémunération hommes-femmes. En outre, l’Espagne – qui est déjà membre de l’EPIC – et le Japon ont accepté de faire davantage pour soutenir l’objectif de l’EPIC.
Au total, la coalition EPIC compte actuellement 63 membres, issus d’organisations d’employeurs et de travailleurs, d’organismes internationaux, du monde universitaire et de la société civile, ainsi que de gouvernements.
Les nouveaux engagements ont été pris lors d’un événement organisé par l’EPIC et le gouvernement brésilien, dans le cadre des réunions du G20 à Fortaleza, au Brésil, en juillet. Le Brésil, qui assure actuellement la présidence du G20 pour 2024, a fait de l’égalité de genres et de la promotion de la diversité sur le lieu de travail des priorités pour le groupe de travail sur l’emploi du G20.
L’événement, intitulé Let’s Close the Gender Pay Gap NOW, avait été organisé par l’EPIC, en collaboration avec le ministère brésilien du travail et de l’emploi. L’objectif était d’accélérer les progrès vers la réalisation de la cible 8.5 des Objectifs de développement durable (ODD) et de souligner comment un salaire égal pour un travail de valeur égale renforce la capacité des pays à atteindre les autres ODD, réduisant ainsi la faim, la pauvreté et l’inégalité.
Les délégués y ont discuté des défis complexes que représentent les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, et ont partagé leurs expériences et leurs meilleures pratiques pour combler les écarts entre les hommes et les femmes et promouvoir l’équité salariale dans le monde du travail. La discrimination salariale fondée sur le sexe, les inégalités ethniques et raciales, ainsi que la quantité disproportionnée d’activités non rémunérés assumées par les femmes et leur exposition à la violence et au harcèlement au travail, sont les principaux facteurs qui entravent l’accès des femmes au marché du travail.
Chidi King, chef de l’Unité « Genre, égalité, diversité et inclusion » de l’Organisation internationale du Travail (OIT), a modéré la discussion, qui a été ouverte par le ministre brésilien du Travail et de l’Emploi, Luiz Marinho, et par la Secrétaire nationale brésilienne à l’économie sociale et à l’autonomie des femmes du ministère de la femme, Rosane Silva, qui a prononcé un discours liminaire.
Dans ses remarques, Chidi King a souligné qu’en dépit de progrès significatifs dans les politiques et les actions en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, l’égalité de rémunération n’est toujours pas atteinte.
« Dans le monde entier, les femmes gagnent moins de 80 cents pour chaque dollar gagné par les hommes. Pour les femmes ayant des enfants, les femmes de couleur, les réfugiées et les migrantes, les femmes handicapées, les femmes autochtones et bien d’autres encore, en particulier celles qui travaillent dans l’économie informelle, ce chiffre est encore plus bas. C’est pour ces raisons que, ces dernières années, de nombreux pays ont introduit une nouvelle législation visant à combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Cependant, malgré ces efforts, aucun pays n’a encore réussi à atteindre cet objectif dans son intégralité », a-t-elle déclaré.
La Secrétaire d’État Rosane Silva a, quant à elle, fait part de l’expérience du Brésil dans l’élaboration d’une législation sur l’égalité salariale, qui, entre autres mesures, a institué un groupe de travail chargé d’élaborer des actions visant à faire progresser l’égalité des salaires et du travail. Elle a également souligné la création d’un groupe de travail interministériel chargé de rédiger la politique nationale dans le secteur du soin aux personnes et auquel l’OIT fournit des conseils techniques.
Des représentants du Brésil, du Canada, des Etats-Unis, de l’Organisation internationale des employeurs et de la Confédération syndicale internationale ont également participé à la discussion, partageant leurs expériences et leurs défis en matière de réduction des inégalités de revenus entre hommes et femmes.
Des représentants des gouvernements du Chili et de la Turquie ont exprimé l’engagement de leurs pays à rejoindre l’EPIC, tandis que le Japon et l’Espagne ont exposé les mesures spécifiques que leurs pays mettront en œuvre pour réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes au niveau national.
La Directrice générale adjointe de l’OIT, Celeste Drake, la représentante intérimaire d’ONU Femmes pour le Brésil, Ana Carolina Querino, et le Secrétaire général adjoint de l’OCDE, Yoshiki Takeuchi, se sont exprimés lors de la clôture de l’événement et ont fait part de leurs réflexions sur les opportunités et les défis qui restent à relever.
« Nous avons la responsabilité collective de combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes : le rendre visible, le mesurer, trouver des solutions innovantes et pratiques pour y remédier et accélérer les progrès vers la cible 8.5 des Objectifs de développement durable », a déclaré Celeste Drake.
Nota Bene.
EPIC (Coalition Internationale pour l’Égalité Salariale) est codirigée par l’OIT, ONU Femmes et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’EPIC agit aux niveaux mondial, régional et national pour aider les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs et les autres parties prenantes à prendre des mesures concrètes pour réduire l’écart de rémunération entre les sexes. Par la sensibilisation des populations, le partage de connaissances, l’aide à l’innovation et l’élargissement des initiatives et programmes ayant déjà donné des résultats positifs, l’EPIC accélère les progrès vers l’équité salariale entre les sexes. La Coalition fournit également un appui pour améliorer la législation, développer les compétences et renforcer les mécanismes de surveillance et d’application.
Aligné sur l’Agenda 2030, l’EPIC vise la ratification universelle de la convention de l’OIT sur l’égalité de rémunération, 1951 (n° 100), et cherche à obtenir des efforts et des résultats visibles.
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