L’excision

130 millions de fillettes et de femmes mutilées

20 novembre 2006

L’excision ou les Mutilations génitales féminines (MGF) est un acte millénaire horrible. Des femmes et des fillettes voient sous leurs yeux une partie (ou tous leurs organes génitaux) être enlevée soit partiellement, soit totalement. Des instants de douleurs qui les marqueront durant toute leur vie.

La pratique de l’excision dont la paternité revient à des hommes “bourreaux” vise à contrôler les femmes et leur sexualité. Dans le monde, le nombre de fillettes et de femmes qui ont subi une MGF est estimé à 130 millions et au moins 2 millions de fillettes par an risquent de subir la procédure sous une forme ou une autre. Elle a lieu dans « 28 pays africains de la région sub-saharienne ainsi que dans la partie Nord-Est de l’Afrique ». De tels actes de barbarie ont été recensés dans des « pays du Moyen-Orient et dans quelques groupes ethniques de l’Inde et du Sri Lanka ». Souvent, des communautés immigrées venant des pays où les MGF sont légion continuent à la perpétuer là où elles vivent.

Trois formes de MGF

Il existe 3 formes de MGF pour les fillettes.
Il y a l’excision ou clitoridectomie. Une partie ou tout le clitoris et les petites lèvres sont coupés. La forme la plus grave est l’infibulation ou “l’excision pharaonique". Tenez vous bien ! Le clitoris, les petites et les grandes lèvres sont enlevés. Puis, la vulve est cousue avec un catgut de fils de soie ou d’épines. Une scène d’horreur ! Un orifice permet d’uriner et d’écouler le flux menstruel. La dernière de ces mutilations est “l’excision symbolique". Soit la membrane du clitoris est tranchée, soit le clitoris est incisé, soit le capuchon est ôté.
Les conséquences sont néfastes. Le physique comme le psychisme est massacré. Elles sont nombreuses à mourir des suites de ces “opérations”. La douleur est profonde et les hémorragies sont courantes.
L’estimation en France des femmes et des fillettes excisées est de 30.000. Divers organisations avancent le chiffre de « 10.000 à 20.000 petites filles originaires d’Afrique » exposées au risque de MGF. Qu’attend la société pour dire non à ces pratiques ?

(Source : Jean-Charles Champagnat : www.droitsenfant.com)


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Messages

  • bonjour !
    Tout d’abord je tiens à me présenter,je suis une lycéenne très touchée par cette action barbare que les hommes partiquent sur certaines jeunes filles. Dans notre lycée, un petit groupe s’est monté etnous avons l’intention d’écrire un article dessus pour faire connaître à un maximum de personne ce que peuvent endurer ces filles mutilées et tromatisées à vie aussi bien physiquement que mentalement.
    C’est pourquoi je vudrais savoi ou je pourrais trouver des témoignages (sources vraies si possible )
    je vous remercie encore ...

  • Merci pour votre article sur l’excision, cette violence extrême faite aux femmes.
    Rapellez aussi que le clitoris est la zone la plus innervée du corps humain (dans un rapport de 1 à 10 avec la zone la plus sensible du corps masculin).

    L’Association Initiatives Dionysiennes (http://aid97400.lautre.net)
    organise le dimanche 21 octobre prochain la projection publique du film MOOLAADE sur ce thème, du réalisateur sénégalais Sembene Ousmane, projection suivie d’un débat sur les FGM et la condition féminine dans l’océan indien.
    Co-organisation avec l’Union des Familles Laïques de la Réunion, l’Union des Femmes Réunionnaises, Mailitisa terre des lions (http://mailitsa.fr) et Pespectives du Cinéma.

    Nous sommes en train d’organiser ce projet, le lieu (ou les lieux) de cette manifestation de dialogue culturel n’est pas encore fixé.
    Le Président de Mailitisa est actuellemnt au Kenya où il recueille en amateur des témoignages des femmes de ce village masaï qui sont quelques une à refuser l’excision. Il sera présent à cette projection/débat.


Témoignages - 80e année


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