21 septembre : Journée internationale de la Paix

21 septembre 2007

La Journée internationale de la Paix a été instaurée en 1981 par les Nations Unies pour faire observer tous les ans une journée de cessez-le-feu et de non-violence dans le monde. Chaque année, partout dans le monde, on honore la paix de différentes manières le 21 septembre.
Cette année, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, accompagné des messagers de la paix, fera sonner la Cloche de la paix au Siège des Nations Unies à New York. Il a lancé un appel pour que les hostilités s’arrêtent pendant 24 heures le 21 septembre et que l’on observe une minute de silence à midi, heure locale, partout dans le monde.

En commémorant la Journée de la Paix, le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré dans son allocution : « La paix constitue la vocation suprême des Nations Unies. Elle définit notre mission. Elle est au cœur de nos discours et elle constitue le point commun de toutes les actions que nous effectuons dans le monde, qu’il s’agisse de maintien de la paix, de diplomatie préventive ou de la promotion des droits de l’Homme et du développement ».
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en 1981 et 2001 des résolutions établissant la Journée internationale de la Paix, demandant fermement à « toutes les nations et à tous les peuples » de favoriser la résolution pacifique des conflits et d’honorer l’arrêt des hostilités pendant cette journée.
Les Nations Unies se sont efforcées l’an dernier de régler les conflits les plus difficiles à résoudre du monde et, après avoir trouvé une solution, d’utiliser la conciliation et le maintien de la paix pour permettre sa consolidation.
Par exemple, en 2007, le Conseil de sécurité des Nations Unies a déployé un nombre record de soldats de la paix au cours de 19 opérations menées à travers le monde. Plus de 100.000 casques bleus et civils se trouvent sur le terrain pour établir et maintenir la paix.
À la fin de ce mois, le Secrétaire général organisera au Siège des Nations Unies 4 réunions rassemblant les dirigeants internationaux et ceux des zones de conflit pour aborder certains des problèmes les plus graves qui menacent aujourd’hui la paix et la sécurité, tels l’Afghanistan, le Darfour, l’Iraq et le Moyen-Orient.

L’ONU présente dans les grands conflits

Mettre fin à la tragédie au Darfour constitue la grande priorité du Secrétaire général qui, avec plusieurs acteurs de la communauté internationale, a mené une campagne diplomatique forte jusqu’à ce que le Conseil de sécurité parvienne à un accord pour que les Nations Unies et l’Union africaine (UNAMID) déploient une force commune de maintien de la paix au Darfour. Pendant ce temps, les Nations Unies ont pris la tête de la plus grande action humanitaire jamais entreprise au monde pour aider les victimes de ce conflit.
Dans sa résolution 1770 d’août 2007, le Conseil des Nations Unies a réaffirmé l’importance de la mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (UNAMI) et son mandat en vue de renforcer un gouvernement représentatif, promouvoir le dialogue politique et la réconciliation nationale. Le 22 septembre, le Secrétaire général convoquera les dirigeants de pays pouvant jouer un rôle essentiel en Iraq, parmi lesquels les pays voisins et le Premier ministre irakien, pour parler de la mise en œuvre de la résolution 1770 et des meilleurs moyens à la disposition des Nations Unies et de la communauté internationale pour parvenir à la paix et à la sécurité dans le pays.
L’ONU mène aussi une opération en Afghanistan afin de stabiliser les autorités nationales et les institutions démocratiques du pays. Le 23 septembre, au Siège des Nations Unies à New York, le Secrétaire général et le président d’Afghanistan organiseront la réunion du Comité mixte de coordination, établi par le Pacte pour l’Afghanistan, pour discuter de la coopération existant entre la communauté internationale et le gouvernement afghan en vue de consolider les succès récents accomplis dans le processus de transition et venir à bout des difficultés persistantes.
Le 23 septembre également, le Secrétaire général animera au Siège des Nations Unies une réunion du Quatuor constitué par les Nations Unies, l’Union Européenne, les États-Unis et la Russie pour faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient.
Les Nations Unies ont également aidé d’autres pays et communautés à faire des progrès en direction de la paix cette année. La paix règne largement au Sud Liban depuis l’augmentation de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (UNIFIL) à la suite des combats entre Israël et le Hezbollah au milieu de l’année 2006. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a également décidé l’an dernier d’établir un tribunal international pour poursuivre les responsables de l’attentat du 14 février 2005 ayant entraîné la mort de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri. Les bureaux et organismes des Nations Unies au Moyen Orient continuent en même temps d’aider des millions de réfugiés et victimes des conflits et de favoriser le dialogue entre les factions.
Malgré la présence et l’implication des Nations Unies dans la résolution des conflits de ce monde, force est de constater que les combats persistent. Sans nul doute, l’ONU joue un rôle essentiel dans la protection des civils en danger, mais la prise de conscience doit être collective. Tous les grands de ce monde doivent ensemble trouver des solutions pour que les peuples n’aient plus à payer de leur vie, que ce soit pour des raisons religieuses, économiques ou autres.
Dernièrement, le Secrétaire général a déclaré : « En cette Journée internationale de la Paix, prenons l’engagement de faire de la paix une passion, pas seulement une priorité. Faisons la promesse d’agir davantage de toutes les manières possibles, où que nous soyons, pour que chaque jour devienne un jour de paix ».
À La Réunion, comme ailleurs, cette Journée internationale de la Paix doit être l’occasion pour tous, grand public, responsables politiques, économiques, religieux, associatifs, professionnels de l’éducation de faire connaître leurs engagements et leur volonté de promouvoir la culture de la non-violence et de la paix, dans notre pays et dans le monde.

Sophie Périabe
(Avec le site officiel de la Journée internationale de la Paix)


Le Gouvernement ivoirien s’engage à placer les enfants au centre du processus de paix

Dans le cadre des travaux du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés relatifs à la Résolution 1612 (2005), Radhika Coomaraswamy, Représentante Spéciale de l’ONU, s’est rendue en Côte d’Ivoire au début du mois de septembre.
Le gouvernement s’est engagé à envisager la mise sur pied d’une structure interministérielle pour assurer la coordination stratégique en matière de protection de l’enfance, en collaboration avec la communauté internationale et la société civile. La représentante spéciale a reçu des engagements fermes de la part du gouvernement et d’acteurs non gouvernementaux en matière de protection de l’enfance, et plus spécialement en ce qui concerne les violences sexuelles et les enfants associés aux forces et aux groupes armés.
« Aucun cas de recrutement d’enfant n’a été signalé depuis 1 an en Côte d’Ivoire, et la mise en œuvre des plans d’action semble être sur la bonne voie. Il s’agit maintenant d’assurer la réintégration et le suivi des enfants au sein de leurs communautés », a-t-elle déclaré.
Il est également nécessaire d’assurer un redéploiement rapide de l’administration et du corps enseignant dans le Nord et l’Ouest du pays, car un système éducatif solide est indispensable pour assurer une paix durable, mais aujourd’hui, un enfant sur deux n’a pas accès à l’école.
« On peut donc dire que la situation évolue de manière positive et le pays peut compter sur le soutien continu de la famille des Nations Unies. Il est bon de retrouver la Côte d’Ivoire dans cette période de reconstruction et de lire l’espoir dans les yeux des enfants », a-t-elle conclu.

(Source : site de l’ONU)


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