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Mobilisation internationale contre le projet de Boko Haram de vendre des lycéennes comme esclave
10 mai 2014, par
276 lycéennes ont été enlevées au Nigeria, depuis le 14 avril, par le groupe Boko Haram, qui a revendiqué l’enlèvement le 5 mai. Sur les 276 filles kidnappées dans le dortoir de leur école à Chibok, dans le nord-est du pays, 43 sont parvenues à s’enfuir.
Depuis l’enlèvement, plusieurs centaines de parents ont manifesté pour exhorter le gouvernement à plus d’implication dans la recherche de leurs filles et demander l’aide de la communauté internationale. Suite aux manifestations et l’annonce de Boko Haram du rapt des jeunes filles, la communauté internationale s’est mobilisée pour rechercher les lycéennes.
Dans la soirée du 14 avril, dans la ville de Chibok, dans l’Etat de Borno (nord-est du pays), des hommes armés, vêtus de treillis militaires, ont pris d’assaut l’internat du lycée, mettant le feu à plusieurs bâtiments avant de tuer un policier et un soldat. Ces derniers ont pénétré dans l’établissement, se faisant passer pour des soldats venus sécuriser l’école, ils ont par la suite obligé les lycéennes à sortir. Elles ont été emmenées par camions dans la forêt de Sambisa, connus pour abriter les camps de Boko Haram.
Les chiffres divergent. Le gouvernement de Borno a initialement annoncé l’enlèvement de 129 lycéennes, cependant la directrice du lycée, Asabe Kwambura, a indiqué, le 21 avril, qu’elle cherchait toujours à établir avec les parents le nombre exact de jeunes filles enlevées. « Un total de 230 noms a été noté par les parents », a-t-elle annoncé sur le site de Jeune Afrique. Cette dernière a ajouté que « depuis, 43 jeunes filles se sont échappées. Nous en avons encore 187 dont on est sans nouvelles ».
En dépit des divergences sur les chiffres, le rapt est considéré comme l’attaque la plus choquante du groupe Boko Haram, dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché » en langue haoussa. Classé « groupe islamiste terroriste », il revendique la création d’un Etat islamique dans le nord du Nigeria. Cette attaque contre un établissement scolaire n’est pas une première, dans le nord du pays, les membres du groupe ont incendié des écoles et assassinés des étudiants dans leur sommeil.
Revendiquant l’enlèvement des lycéennes, le 5 mai, dans une vidéo de cinquante-sept minutes, Boko Haram s’est adressé aux parents, par la voix de son chef, Abubakar Shekau : « J’ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d’Allah », a-t-il déclaré. « J’ai dit que l’éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter [l’école] et vous marier », a ajouté Abubakar Shekau, qui a précisé garder « des gens comme esclaves ».
Dans une lettre ouverte publiée jeudi 8 mai, des acteurs de la société civile, des affaires et du monde religieux ont appelé le Nigeria et les Etats voisins à mobiliser « leurs ressources et leur expertise » en vue de la libération des filles enlevées. Ces derniers souhaitent également « le soutien de la communauté internationale » et appellent les services de renseignement et les multinationales à se mobiliser, a rapporté la BBC Africa.
Un souhait partagé par les parents des filles enlevées. « Imaginez que 25 pays ont uni leurs efforts pour rechercher un avion malaisien disparu dont les passagers étaient sans doute morts. Ici, nous parlons de dizaines de jeunes filles vivantes enlevées par des gens connus pour être sans pitié. Mais le gouvernement ne semble pas s’en inquiéter plus que ça » a déclaré Yakubu Maina, un père qui participait à la manifestation, à l’Agence France Presse.
D’ailleurs, selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos, professeur à l’Institut français de géopolitique et spécialiste du Nigeria, l’enlèvement aurait été annoncé dans une précédente déclaration. Ce dernier a expliqué au quotidien Le Monde que les jeunes filles pourraient servir « d’appâts » pour recruter de nouveaux combattants dans un Nord du pays. Une zone pauvre, où les jeunes hommes ne parviennent pas à trouver d’épouse en raison de la hausse du prix des dots.
Le Monde a cité plusieurs sources locales qui ont été confirmées par le département d’Etat américain, indiquant que certaines lycéennes ont été transférées hors du pays, au Tchad et au Cameroun. Face à l’ensemble de ces informations, les parents des filles enlevées ont vu leurs craintes confirmées. Mais un point pourrait soulever une vague d’indignation : la complicité des services de sécurité.
Face au manque de résultat des autorités nigérianes, le mécontentement et les interrogations grandissent. « Pourquoi cette école a été ouverte pour des examens alors que toutes les autres de l’Etat sont fermées ? Comment les ravisseurs ont-ils pu s’enfuir alors que les routes sont quadrillées ? », s’est demandé dans Le Monde, le professeur Khalifa Dekoua, laissant entendre que Boko Haram aurait pu bénéficier de la complicité des services de sécurité.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a fait part de son inquiétude quant au sort des jeunes filles. Lors d’une conversation téléphonique avec le président nigérian Goodluck Jonathan, Ban Ki-moon a indiqué partager « l’angoisse des familles des jeunes filles et du peuple du Nigeria en cette période traumatique », affirmant une nouvelle fois que « viser des enfants et des écoles est contraire au droit international et ne peut être justifié en aucune circonstance ».
D’après le porte-parole du secrétaire général, le chef d’Etat nigérian a fait le bilan des recherches menées pour libérer les jeunes filles enlevées. Goodluck Jonathan a accepté l’offre de Ban Ki-moon d’envoyer un représentant de haut-niveau au Nigeria afin d’échanger sur la manière dont les Nations Unies pourraient soutenir les actions du gouvernement pour lutter contre le terrorisme.
Sur les réseaux sociaux, la campagne « #BringBackOurGirls » (« Ramenez nos filles »), a été relayée par de nombreuses personnalités, dont Michelle Obama, Najat Vallau-Belkacem. Les Etats-Unis ont annoncé l’envoi de forces de sécurité américaines pour aider à retrouver les jeunes filles, et la France et la Grande-Bretagne ont offert d’envoyer des équipes spécialisées, comme des agents de renseignement et commandos. De son côté, le premier ministre chinois, Li Keqiang, a promis d’aider le Nigeria dans sa « lutte contre le terrorisme ».
Céline Tabou
Contre l’éducation des filles
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