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Un espoir pour les lycéennes de Chibok enlevées depuis plus d’un an
30 avril 2015
L’enlèvement de 276 filles à Chibok au Nigéria l’an dernier avait ému le monde, y compris La Réunion. L’annonce du sauvetage de 300 filles et femmes a redonné espoir aux parents qui attendent le retour de leurs filles. Cependant, les filles libérées mardi ne sont pas celles de Chibok, bien que « cette affirmation (soit, ndlr) prématurée », a précisé le porte-parole des armées, à Abuja.
L’armée nigériane a annoncé la libération de 200 filles et 93 femmes dans la forêt de Sambisa, un fief du groupe islamiste, Boko Haram, dans le nord-est du pays. « Naturellement, les gens pensent aux adolescentes de Chibok quand ils entendent que 200 jeunes filles ont été libérées de Boko Haram dans la forêt de Sambisa », a déclaré Sani Usman, le porte-parole de l’armée de terre à l’Agence France Presse. « Mais selon nos investigations préliminaires, les filles libérées ne sont pas celle enlevées à Chibok l’année dernière » a indiqué ce dernier.
Le 14 avril 2014, 276 lycéennes avaient été enlevées par les islamistes de Boko Haram dans le dortoir de leur lycée pour filles de Chibok. L’enlèvement avait entraîné une vague d’émotion et de solidarité à travers le monde. Parmi les 276, 57 étaient parvenues à s’enfuir dans les heures qui ont suivi le kidnapping. Mais les autorités ne savent pas ce qu’il est advenu des 219 otages depuis la diffusion en mai 2014 d’une vidéo les montrant derrière le chef de par Boko Haram, Abubakar Shekau, récitant des sourates du Coran.
Le porte-parole des armées nigérianes, Chris Olukolade, a indiqué que les ex-otages étaient encore en train d’être examinées et interrogées pour déterminer leur identité. Pour l’heure, l’armée ne peut « pas encore confirmer » si des lycéennes de Chibok font des 200 filles libérées mardi. « Il n’est pas raisonnable de déclarer à la va-vite qu’il n’y a pas de filles de Chibok parmi elles. On ne peut pas savoir. Une ou deux d’entre elles pourraient faire partie » du groupe libéré mardi, a assuré Chris Olukolade.
Les Nigérians viennent d’élire un nouveau président, Muhammadu Buhari, qui a assuré tout au long de sa campagne qu’il allait traiter Boko Haram comme « des terroristes » parce qu’ils ne sont « qu’un faux groupe religieux ». Une promesse de campagne très attendue, alors que l’ancien président Goodluck Jonathan a été vivement critiqué pour la lenteur de son action pour secourir les villageois attaqués par le groupe terroriste et pour agir contre Boko Haram, dont les principaux camps se situent dans la forêt de Sambisa.
Muhammadu Buhari devra agir rapidement après son investiture le 29 mai car des centaines de personnes ont été retrouvées dans la ville de Damasak (nord-est du Nigeria), tuées par Boko Haram. Les « corps ont été trouvés dans les maisons, les rues, et encore davantage dans la rivière Damasak dont le lit est à sec », a expliqué Kaumi Kusur, habitant de la ville, à l’AFP. D’après ce dernier, les corps ont été enterrée dans une vingtaine de fosses communes pendant le week-end. De son côté, Mohammed Sadiq, également habitant de Damasak, dit qu’il pourrait y avoir plus de 400 morts, un chiffre bien plus élevé que celui fournir par le gouvernement de l’Etat de Borno, qui a évoqué des « centaines » de cadavres.
La ville de Damasak est le théâtre d’affrontement entre l’armée nigériane, nigérienne et tchadienne et les membres de Boko Haram. Les militaires agissent dans le cadre d’une offensive régionale contre les militants islamistes qui avaient pris la localité en novembre dernier. En mars, des corps avaient été découverts par l’armée tchadienne qui a évoqué la présence d’une centaine de corps dans une fosse commune sous un pont à l’extérieur de Damasak, mais le nombre de corps découverts jeudi « dépassait nettement » celui de mars.
La violence de Boko Haram ne cesse de s’intensifier, en dépit des quelques revers auquel il a fait face. Le groupe a mené une attaque sur un camp militaire nigérien du lac Tchad, considérée comme les plus meurtrières infligées à la coalition active (Tchad, Niger, Nigéria, Cameroun, Bénin) depuis janvier. Globalement, les actions de Boko Haram et sa répression par l’armée nigériane ont fait plus de 15.000 morts depuis 2009, selon l’ONU.
SaiLin
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