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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
12 août 2010, par
La discrimination liée à l’état de santé et au handicap est le deuxième motif pour lequel la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) est saisie. L’INSEE a dressé un état des lieux de la question en juillet dernier.
Moqueries, mises à l’écart, traitements injustes ou refus de droit. Près de trois millions de personnes déclarent avoir déjà subi des discriminations à cause de leur état de santé ou d’un handicap. C’est ce qui ressort d’un étude de l’INSEE, publiée le mois dernier sur les discriminations liées au handicap et à la santé. Ce sont surtout les jeunes de 10 à 24 ans qui se déclarent victimes. Sur les 5% de jeunes atteints de déficiences d’ordre moteur, sensoriel ou cognitif, 41% ont déjà subi une discrimination liée à leur état de santé ou de handicap. Ce qui est huit fois plus que chez les jeunes sans handicap. En revanche, un quart des adultes de 25 à 54 ans souffrant de handicap affirment être victimes de discriminations.
Sentiment d’exclusion à l’école pour les déficients cognitifs
Parmi les jeunes, ce sont surtout ceux atteints de déficiences cognitives qui rencontrent des situations de discrimination, dont la plus fréquente est la mise à l’écart, en plus des moqueries et insultes. 4% des jeunes de 10 à 24 ans ont des troubles du comportement, des difficultés d’apprentissage, de concentration, de compréhension contre 1% de handicaps moteurs et sensoriels (vue, audition). 45% des jeunes atteints de déficiences cognitives ont rencontré une discrimination, contre 33% pour les autres handicaps. La mise à l’écart est ressentie par 64% des jeunes déficients cognitifs qui ont déclaré faire face à des discriminations et par 51% des jeunes souffrant de troubles moteurs ayant déclaré des discriminations. « À l’école, les déficiences cognitives ne sont donc pas seulement une source potentielle de difficultés d’ordre scolaire, elles peuvent aussi engendrer un sentiment d’exclusion », conclut l’INSEE.
Préjugés dans le monde du travail pour les handicaps moteurs
Les jeunes handicapés moteurs, s’ils se plaignent moins de moqueries, subissent par contre les refus de droits et des traitements injustes, « résultat de préjugés ou de jugements de valeur concernant leurs capacités ». C’est le cas de 90% des jeunes ayant subis une discrimination après leur scolarité, notamment en situation de recherche d’emploi. Parmi les jeunes handicapés scolarisés, les jeunes atteints de troubles moteurs qui sont en scolarité spécialisée ou en scolarité interrompue ressentent davantage les refus de droits et des injustices.
Sentiment « d’attitudes inhabituelles » pour les déficients sensoriels
Concernant les jeunes déficients sensoriels, les discriminations ressenties sont différentes en fonction de la scolarité. Pour ceux qui ont achevé leur scolarité sans perturbation, les refus de droits et les injustices sont citées souvent et mis en relation avec leur besoin d’aide humaine, leur lenteur et difficultés de communication. Trois quarts de ces jeunes évoquent aussi leurs « attitudes inhabituelles » comme source de discrimination. Des attitudes qui n’étaient pas vécues comme inhabituelles pendant la scolarité. « Ayant
achevé leur formation et confrontés au monde du travail, les jeunes handicapés sensoriels considèreraient donc que les comportements propres aux personnes déficientes de la vue ou de l’audition paraissent inhabituelles aux yeux des autres, ce qu’ils n’avaient pas forcément ressenti à l’école », note l’INSEE.
Les chômeurs ressentent plus les discriminations
« Entre les adultes et les jeunes, ce sont surtout le type de discriminations et leurs causes qui diffèrent. Assez naturellement, les personnes en âge de travailler déclarent subir plus souvent que les jeunes des refus de droit et des injustices, et moins souvent des moqueries. Les questions d’apparence sont moins fortement ressenties, et les causes des discriminations relèvent plutôt pour les adultes de préjugés ou de jugements de valeur sur leurs capacités ». Les personnes au chômage ressentent plus la discrimination comme liée à leur état de santé ou de handicap, notamment sur leur ancien lieu de travail que les personnes ayant un emploi. Les personnes atteintes de handicaps sensoriel et cognitif sont les plus touchées par l’exclusion du marché du travail. « Si les déficiences
sensorielles ou cognitives entravent l’accès au marché du travail, le handicap moteur est plus souvent associé à des discriminations à l’intérieur du monde du travail », note l’INSEE.
EP
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