
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon le ministère malien de la Santé
27 octobre 2017
Au Mali, 70 mille adolescentes meurent chaque année en donnant la vie et la mortalité maternelle constitue la deuxième cause principale de décès chez les adolescentes de 15 à 19 ans, selon les statistiques pour l’année 2016 du ministère malien en charge de la Santé.
Face à cette situation jugée préoccupante, le Mali et le Danemark ont décidé de s’engager pour lutter contre le phénomène du mariage précoce au Mali. Ainsi, l’épouse du président malien, Mme Kéita Aminata Maiga, et la princesse Mary, héritière du Danemark, ont co-présidé, mardi, à Bamako, une session de plaidoyer de haut niveau sur le thème : « Santé de la reproduction et abandon du mariage d’enfants une dynamique pour l’autonomisation de la femme », en présence de membres des gouvernements malien et danois, ainsi que des représentants des organisations internationales.
Le mariage précoce est un phénomène à la fois courant au Mali où 55 % des filles sont mariées avant 18 ans et deux filles sur trois de 19 ans sont déjà entrées en vie procréative, où 20 % des enfants sont mariées avant 15 ans, faisant du Mali l’un des quatre pays d’Afrique qui enregistrent le taux de prévalence le plus élevé de mariages précoces, avec des conséquences graves sur la santé, pouvant engendrer, notamment, des fistules obstétricales, des décès maternels et des naissances prématurées.
Concernant le problème de la santé de la reproduction, selon le rapport sur l’état de la population mondiale 2017 « Des mondes à part », la santé et les droits en matière de reproduction sont marqués par des inégalités. Le même document révèle que dans les pays en développement, les femmes vivant dans 20 % des ménages les plus pauvres sont généralement celles dont les besoins en matière de planification familiale sont le moins satisfaits, un chiffre qui doit inciter à l’engagement de tous afin qu’aucune fille ne soit mariée au Mali avant ses 18 ans ou plus.
Lors de la cérémonie, les ministres maliens en charge de la Santé, Samba Sow, des Droits de l’Homme, représentant son homologue de la Justice, Kassoum Tapo, de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, se sont engagés, au nom du gouvernement malien, à entreprendre des actions tendant à lutter contre le mariage précoce. A titre d’exemple, une loi contre les violences basées sur le genre et qui prend en compte le mariage précoce sera bientôt sur la table de l’Assemblée nationale, a révélé Kassoum Tapo. Le ministre de l’Économie et des Finances a assuré que son département restera attentif pour le financement de tous programmes et projets en lien avec le mariage précoce et la promotion de la santé sexuelle et reproductrice.
La ministre danoise de la Coopération au Développement, Mme Ulla Tornaes, a indiqué que la cause profonde du mariage précoce est l’inégalité genre. Pour elle, chaque femme doit décider avec qui se marier et combien d’enfants elle veut faire. Dans le combat contre le mariage d’enfant, il faut forcément promouvoir l’éducation des filles et leur maintien à l’école, a-t-elle ajouté.
Pour Mme Keïta Aminata Maïga, le mariage précoce et les grossesses précoces enlèvent à la petite fille tout droit de poursuivre sa scolarité, de pouvoir s’affirmer et de jouir d’une quelconque autonomisation et contribuer au développement de son pays. Elle a salué l’attention particulière que le gouvernement malien accorde aux différentes préoccupations soulevées au cours de la session et son engagement à accompagner l’initiative par des actions concrètes.
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Messages
28 octobre 2017, 22:10, par TISSERAND-SIMON
Je salue l’initiative prise par ces femmes éclairées ! Toutes les petites filles ont droit à une enfance la plus heureuse et tranquille possible. Elles ont droit à l’éducation, au savoir, et à la sécurité que procure la connaissance.
Elles ne doivent en aucun cas être jetées en pâtures à des "pseudo-mâles" soi-disant tout puissants, qui les relèguent au rang de servantes et d’esclaves sexuelles.
J’ose espérer que ces "pseudo-mâles" ne représentent qu’une minorité. Car je crois que ces petites et jeunes filles ont le droit, quand, et si elles le désirent, d’être accompagnées par des hommes respectueux de leur identité.
Permettons aux femmes, et aidons-les à choisir leur vie !