
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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24 septembre 2007
Il est 14 heures, la petite église de la ZAC Chatoire au Tampon ne contient plus son monde. Arrivent les deux cercueils. Un cercueil immaculé porté par un proche nous rappelle l’innocence de l’enfant. La famille s’indigne de la présence de la presse dans ce moment douloureux.
Déjà à la chapelle ardente où étaient présentés les deux corps, il était signifié aux journalistes, par la voix du Député-maire Didier Robert, l’interdiction de filmer ou de photographier « membres de la famille ou cercueils ». La famille Ribollet souhaitait une cérémonie intime pour leurs disparus, Béatrice et Erwan. Comment peut-elle l’être, intime ? Plus de 600 personnes étaient là pour soutenir la famille dans cette incompréhensible douleur. « Mi konésé pa èl èk le zanfan. Mé soman, moin lé toushé par in zistoir parèy. Lé pa posib in boug i pé désid tié dé moun èk otan de kolèr, an plis in ti marmay la pokor konèt la vi », s’indigne Michel.
La jeune Claudine n’a pas 15 ans. Elle dit avoir séché les cours avec son amie pour être là. Elle connaissait les victimes. « Je suis là pour dire ce que je pense, que ce n’est pas bien qu’il y ait autant de cruautés envers la femme. Et là, ce qui est encore plus cruel, c’est de tuer aussi un petit enfant. C’est un sauvage, il mérite la prison à vie », me dit-elle.
L’autre veut témoigner de sa solidarité et soutenir la famille dans ce moment pénible, comme tant d’autres.
Cette affaire n’est plus intime. Et nous, journalistes, fidèles rapaces, sommes là pour recueillir la douleur des familles, d’autres pour profiter du ladilafé qui va en découler dans le quartier. « Mi prétan pi voir in boug i apèl Noël », me confie un homme outré. D’autres rapaces crient à la vengeance. Même un agent de police n’envisagait pas mieux que cela « pour quelqu’un de son espèce ». Un croque-mort me confie que chaque fois que la mort est violente, la famille préfère conserver l’intégrité physique et morale du proche disparu et de sa famille, ne souhaitant pas voir étaler dans la presse leur vie, leur quotidien. Lui-même est allé chercher le corps des deux victimes, et préfère me taire ce qu’il y a vu.
Agir...
Oui, pourquoi se livrer à une description macabre ? Pourquoi s’inscrire dans la culture du fait-divers, nourrie par des atrocités ? En fait, mon propos se s’arrête pas à cela. Mais à la condition féminine. Tuer, c’est devenu si banal à La Réunion. Il y a tellement de femmes assassinées par leurs maris éconduits, violents de toute façon. Il est temps d’y mettre un terme, que la Justice prenne en compte les appels à l’aide, les peurs, les moindres signes d’une future folie meurtrière. Il est temps que l’intégrité des femmes réunionnaises soit préservée. Et pourquoi seulement s’indigner de l’inertie de l’appareil judiciaire, mais aussi des forces de l’ordre en matière de protection des femmes ? La population réunionnaise en son entier est aujourd’hui interpellée. Il ne s’agit plus seulement de s’indigner. C’est l’acte le plus facile. Mais quand il s’agit d’agir ? Certains avanceront le rôle déjà déterminé de certaines associations, dont l’UFR (Union des Femmes Réunionnaises) qui abat une lutte phénoménale contre la violence faite aux femmes. J’ai croisé la Députée Huguette Bello à cette cérémonie d’enterrement, toujours présente pour faire valoir cette cause. Pourtant, lors du cortège funéraire, qui traversait le centre-ville du Tampon, on ne pouvait voir aucune opération boutiques fermées. On ne pouvait ressentir la désapprobation commune de cette violence. À quand une mobilisation générale pour faire disparaître cette violence ?
Babou B’Jalah
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