
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Mobilisation pour la Journée internationale des droits des femmes
8 mars 2024, par
A La Réunion, l’Intersyndicale CGTR-FSU-SOLIDAIRES-SAIPER-UNSA appelle à la grève ce 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes pour lutter contre les inégalités de salaires entre femmes et hommes. En plus d’inégalités à poste équivalent, les femmes sont plus souvent contraintes à un emploi à temps partiel. Un temps de travail réduit a pour effet un salaire moins élevé et donc la pauvreté malgré un emploi.
Au moment de la création de l’UFR en 1958, les femmes étaient en première ligne pour lutter contre la pauvreté. Aujourd’hui, plus de 50 % des moins de 18 ans vivent dans une famille sous le seuil de pauvreté, et 61 % des femmes élevant seules leurs enfants sont sous ce seuil. Si la pauvreté n’est plus de même nature, elle n’en reste pas moins un phénomène de masse à La Réunion, avec les femmes particulièrement concernées.
C’est pourquoi le combat des fondatrices de l’UFR reste toujours d’actualité. Le PCR a d’ailleurs donné le nom d’Isnelle Amelin, première présidente de l’UFR, à sa campagne d’adhésion 2024.
L’Intersyndicale CGTR-FSU-SOLIDAIRES-SAIPER-UNSA appelle à la grève ce 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Il s’agit de lutter contre des salaires plus bas que ceux des hommes imposées à de nombreuses femmes. Un rassemblement est prévu au kiosque du Barachois à Saint-Denis. Outre les salaires, l’inégalité se situe aussi au niveau du droit à un emploi suffisamment payé, car les femmes sont plus nombreuses que les hommes à occuper un travail à temps partiel, donc payé avec un SMIC mensuel partiel. Cela signifie qu’encore plus que pour les hommes, le travail ne protège pas de la pauvreté.
En 2021, l’INSEE avait publié une étude à ce sujet. Voici quelques extraits :
« À La Réunion, le chemin vers l’égalité professionnelle entre femmes et hommes est encore long. Ainsi, alors qu’elles représentent 52 % de la population en âge de travailler, elles n’obtiennent que 44 % des revenus salariaux ».
« Seulement 42 % des femmes occupent un emploi en 2017, soit 8 points de moins que les hommes ».
« Lorsqu’elles sont en emploi, les Réunionnaises travaillent nettement plus souvent à temps partiel : 28 % contre 13 % des hommes. La moitié de ces femmes à temps partiel sont en situation de sous-emploi subi : elles souhaiteraient travailler davantage ».
« En plus d’un temps de travail réduit, leur salaire horaire net est plus faible. Elles touchent ainsi en moyenne 12,5 euros de l’heure, contre 13,4 euros pour les hommes, soit un écart de 7 % ».
« À La Réunion, une femme sur cinq vit seule avec ses enfants, et 61 % d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté. »
Il est certain que pour les femmes qui vivent seules et qui sont privées d’emploi, la situation est encore plus difficile. Elles sont contraintes de dépendre de minima sociaux et sont donc nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté.
Une des raisons de l’évolution de la section de La Réunion de l’Union des femmes de France en UFR en 1958 était une situation bien différente de l’ancienne métropole. Si La Réunion était un département français depuis 12 ans, elle était toujours dans le groupe des pays les plus pauvres du monde. En termes de malnutrition, La Réunion était tout en bas du tableau au niveau mondial. La ration moyenne de calories par jour y était inférieure à la plupart des pays. Les Réunionnais étaient moins bien nourris que les Coréens qui venaient de voir leurs villes rasées, moins que les autres pays encore colonies françaises tels que Madagascar ou l’Afrique occidentale.
A La Réunion, les femmes étaient encore plus touchées que les hommes par la pauvreté. Elles avaient des revenus inférieurs et elles devaient trouver les moyens de nourrir leurs enfants.
65 ans plus tard, la pauvreté reste le problème numéro un des femmes à La Réunion. En 2021, 61 % des femmes vivant seules avec leurs enfants sont sous le seuil de pauvreté. Ce sont les femmes qui sont bien souvent majoritaires pour faire la queue dans l’attente d’un colis alimentaire. Or, le nombre de Réunionnais demandant une aide d’urgence ne cesse d’augmenter. C’est ce qu’a rappelé la Fondation Abbé Pierre quand elle indique que le nombre de personnes accueillies à la Boutique solidarité de Saint-Denis a été multiplié par trois en quelques années.
La campagne d’adhésion 2024 du PCR porte le nom d’Isnelle Amelin. Isnelle Amelin fut la première présidente de l’UFR. La priorité était alors d’organiser les femmes afin de renforcer la lutte contre la misère qui touchait une grande partie de la population. Si en termes de droits, d’indéniables progrès ont été accomplis dans les domaines de la santé et de la protection sociale, la pauvreté est toujours présente à La Réunion, et ce sont les femmes qui en sont particulièrement victimes.
Si plus de 50 % des enfants mineurs vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, cela signifie que leurs parents sont dans ce cas. Cette crise touche notamment les familles où la mère est seule pour élever ses enfants. Comme le rappelle l’étude de l’INSEE datée de 2021, 61 % des femmes vivant seules avec leurs enfants sont sous le seuil de pauvreté.
La grève de l’Intersyndicale rappelle la lutte nécessaire contre les conséquences désastreuses de l’inégalité des salaires entre femmes et hommes. Un temps de travail réduit a pour effet un salaire moins élevé et donc la pauvreté malgré un emploi. C’est pourquoi le combat des fondatrices de l’UFR reste toujours d’actualité.
M.M.
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