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Association de solidarité avec tous les immigrés et les peuples autochtones
18 mai 2016
Les échos de la crise sociale et des expulsions à Mayotte parviennent dans le monde entier. Basée en Guyane, l’Association de solidarité avec tous les immigrés et les peuples autochtones affirme sa solidarité avec toutes les personnes victimes d’expulsion et de chasse aux immigrés dans l’île de Mayotte.
« Depuis plusieurs semaines une minorité de la population de l’île dans plusieurs villages isolés s’en prennent violemment à des migrant-es et à leurs familles. Des actes sont commis en toute impunité puisque les autorités averties à l’avance par ces groupuscules n’interviennent pas, laissent faire et donc cautionnent ! Aucune poursuite à ce jour n’a été engagée contre ces xénophobes qui procèdent à ces actions violentes : destructions d’habitations, passages à tabac et autres intimidations… Des actes ignobles résultant du jeu dangereux joué par la France dans cet archipel, puisque cette même France n’a pas hésité à construire et attiser une xénophobie, une haine de l’étranger-ère pour asseoir un peu plus sa domination (pourtant illégale [1]) sur cette île. Une stratégie du bouc émissaire et « du pourrissement » destinait à construire une « identité » française, une appartenance à cette France par le rejet de l’autre, de l’étranger-ère.
La non-intervention des forces de l’ordre, parfois présentes, qui laissent ces fanatiques imbéciles saccager des habitations et intimider les migrant-es marque une complicité criminelle des autorités. Ces manifestations xénophobes risquent à tout moment de virer au pogrom. Cette inaction complice révèle une nouvelle fois les tactiques mise en place par l’Etat colonial visant à favoriser la xénophobie. Une xénophobie construite par les autorités coloniales et qui s’illustre par la création des frontières entre Mayotte et ses îles sœurs comoriennes où la libre circulation régnait depuis des siècles. Le visa Balladur mis en place en 1995 pour réglementer la circulation entre les îles de l’archipel mais aussi avec Madagascar est l’un des symboles les plus néfastes de ces politiques.
La départementalisation au rabais de Mayotte illustre l’intérêt de la France pour ces territoires ultra-marins puisque l’État français continue à administrer la majeure partie des territoires d’outre mer de manière coloniale. L’ inégalité criante entre mahorais et français métropolitains a provoqué cette situation explosive sur l’île. Les boucs émissaires désigné-e-s implicitement par la France (parfois même explicitement) que sont devenus les « migrant-es », ont été pris pour cibles et rendus responsables de cette départementalisation ratée et de ces inégalités entre citoyen-nes français-es. Mais ce sont bien les politiques colonialistes, xénophobes et racistes menées par la France sur ce territoire qui sont directement responsables de ces déséquilibres. Ce sont également les politiques néo-libérales capitalistes qui sont responsables des maux de Mayotte : le démembrement organisé des services publics, la baisse drastique des moyens de l’Etat (sauf pour l’armée et la guerre bien sûr) provoquent ces graves déséquilibres et crises.
Il n’en reste pas moins inconscient et imbécile de croire que ce sont les migrant-es, nos frères et nos sœurs « étrangers-ères » précaires et encore plus inégaux avec les citoyen-nes français-es qui sont responsables des maux de Mayotte. Ce sont elles/ eux aussi des victimes de cet Etat colonial et libéral. Il est irresponsable de penser que ce sont les pauvres qui sont responsables de cette inégalité et de la pauvreté extrême dans laquelle se trouve la grande majorité de la population de l’île. Ce sont les politiques de l’Etat français soutenues désormais par l’Union Européenne qui sont les responsables directes de ces tragédies. Ce sont certains élu-e-s de l’île aux discours xénophobes et racistes qui sont responsables de ces actes odieux.
L’ASTIPA est solidaire de toutes les victimes de ces actes xénophobes et racistes odieux qu’elle dénonce fermement.
L’ASTIPA soutient les associations mobilisées (associations comoriennes, associations d’habitants expulsés, Cimade, etc.) sur le terrain en lutte contre ces actes xénophobes et racistes rappelant avec effroi les heures sombres de notre histoire.
L’ASTIPA rappelle enfin que seule l’ouverture des frontières, l’arrêt immédiat des politiques xénophobes et coloniales de la France ainsi que l’autodétermination des peuples autochtones et le respect des accords de décolonisation signés par la France stopperont ces actes criminels et xénophobes. »
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