
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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16 mai 2007
Simplement révoltant, quand un candidat aux Législatives permet à ses militants de se vautrer dans une méprise si énorme et stupide. « Stopper l’immigration », « Mahorais, Comores, Malgaches, dehors », slogans taggués sur le rond-point de l’aéroport de Gillot aux côtés d’affiches d’un candidat, Ibrahim Dindar.
Les touristes voudront encenser La Réunion. « Un si charmant pays où vivent en harmonie des cultures », leur avait-on dit. Voilà que même pas arrivés, ils sont assaillis par des messages profondément haineux, à l’encontre des communautés mahoraises, comoriennes et malgaches. Tout autour du rond-point, ces messages se montrent fièrement aux usagers de la route, aux touristes de passage, aux hommes d’affaires affairés. Sur la future bretelle qui reliera ce fameux rond-point au Boulevard Sud, un artiste a eu le mot juste. « Sarkomence », graffe-t-il, avec en médaillon un président de la République à la pose insolite. « Voyez ! ça commence », nous interpelle-t-il. On savait, de toute façon, la détermination de M. Dindar à mener sa politique d’immigration. Les Réunionnais seront-ils assez dupes pour se laisser prendre à ce piège ?
Ibrahim Dindar, qui s’illustrait par sa volonté de mettre en place une prise ADN pour les Comoriens, s’affiche avec un programme politique à la députation porté sur l’immigration. Et les slogans pèsent lourd. Nous lisons sur son affiche que son courage de dire va de pair avec sa volonté ferme de faire. « Non à l’immigration clandestine », « non aux fraudes à la nationalité française », déclare-t-il, alors qu’il entend - et il suffit de le lire juste à côtés de ses affiches - mettre dehors Comoriens, Mahorais et Malgaches. C’est du beau, voilà qui règlera d’après lui tous les problèmes de l’Ile de La Réunion, et c’est sûrement le sujet de prédilection d’un député. Si le problème existe, celui de l’immigration clandestine, doit-on faire l’amalgame ? Les Mahorais sont Français et peuvent donc prétendre vivre où bon leur semble, sur tout le territoire français, comme tout Français d’ailleurs. Bon nombre de franco-comoriens et de franco-malgaches ont leur droit de séjour, disposant de deux nationalités. Où est le problème pour ceux-là ?
Des paroles justes !
Les communautés incriminées n’ont pour l’heure pas réagi. L’Association des droits de l’Homme non plus, d’après nous. « Lèss la mèr batt », diront certains. Pourtant, il s’agit là de graves atteintes et des incitations à la haine, alors qu’un candidat doit se présenter dans l’apaisement. « Amoin, mi konpran pa. Moin lé maoré, mi travay, mi ravaz pa pèrsone. Moin la pa vi kosa té ékri, mé si lé vré, lé pa bien. Nou sé demoun, nou », déclare Ahmed. Cet ouvrier du bâtiment, qui a travaillé en France, et maintenant à La Réunion, note que cela ira de mal en pis. Le racisme, il l’a connu dans l’Hexagone. Aujourd’hui, il constate en déplorant que les Réunionnais se laissent prendre de plus en plus par des idées racistes. « Kan banna la di nou té fransé, nou la di wi. Astèr, i vé mèt anou déor. Alor, mon zanfan i pé gingn in bon lédikasion, viv bien. Aforss, bann zèn va mèt dézord partou », poursuit-il. A ses côtés, Jamila. Elle n’a que 16 ans, mais sa parole est d’un juste ! « Il ne s’appelle pas Payet, Hoarau, il est de notre confession ». Cela se passe de commentaire. A bon entendeur...
Bbj
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