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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Histoire de la Journée internationale de la femme le 8 mars
8 mars 2013
Directrice de la célèbre revue ’Die Gleichheit’ (’L’égalité’), qu’elle a fondée en 1890, Clara Zetkin s’inscrit dans une perspective révolutionnaire. C’est elle qui convoqua les conférences internationales des femmes socialistes de Stuttgart (1907) et de Copenhague (1910), où elle fit entendre son point de vue et qui l’élirent secrétaire, faisant de son journal leur organe officiel.
C’est à Copenhague en 1910, lors de la 2ème conférence internationale des femmes socialistes, que l’Allemande Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une “Journée internationale des femmes” en vue de servir à la propagande pour le vote des femmes. La conférence réunit une centaine de femmes venues de 17 pays, et adopte aussitôt cette proposition, inspirée des manifestations d’ouvrières qui se sont déroulées aux États-Unis en 1908 et en 1909. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Elles l’obtiennent le 12 novembre 1918.
Clara Zetkin est emprisonnée en 1915 en raison de ses convictions pacifistes. En 1916, elle joue avec Rosa Luxemburg un rôle essentiel dans la création du Parti communiste allemand. En 1920, élue au Reichstag, Clara Zetkin assiste à la montée du nazisme en Allemagne, tandis que l’arrivée au pouvoir de Staline la met à l’écart de l’Internationale communiste.
Le 30 août 1932, à 75 ans, elle est chargée, en sa qualité de doyenne du Reichstag, de prononcer le discours d’inauguration du Parlement où dominent les chemises noires. Elle lance un vibrant appel à lutter contre le nazisme.
Ce sera sa dernière manifestation publique. En exil à Moscou, elle meurt le 20 juin 1933 dans des conditions qui n’ont jamais été élucidées.
Ses convictions lui ont survécu. Elle a défendu une conception du couple au sein duquel les partenaires devaient être égaux en droits. Elle est favorable au divorce par consentement mutuel et pense que les garçons, comme les filles, doivent prendre part aux soins du ménage.
Mère de deux garçons, elle a vécu elle-même en union libre, et s’est toujours montrée une ardente partisane du travail des femmes, seul moyen pour elles d’accéder à l’autonomie.
Le rôle des femmes le 8 mars 1917, le premier jour de la révolution russe L’insupportable misère de l’hiver 1916-17 en Russie fait éclater la révolution. Le 23 février 1917 (du calendrier Grégorien, date correspondant au 8 mars dans notre calendrier Julien), à l’occasion de leur "Journée internationale", les femmes ouvrières et ménagères défilent paisiblement à Petrograd (Saint Pétersbourg), la capitale russe de l’époque. Elles réclament du pain et le retour de leurs maris partis au front, la paix et... la République ! Les difficultés d’approvisionnement liées au froid poussent un grand nombre d’ouvriers des usines Poutilov, les plus importantes de la ville, à faire grève et à se joindre au défilé. « Le début de la fin du règne du tsar » « Sans tenir compte de nos instructions, les ouvrières de plusieurs tisseries se sont mises en grève et ont envoyé des délégations aux métallurgistes pour leur demander de les soutenir... Il n’est pas venu à l’idée d’un seul travailleur que ce pourrait être le premier jour de la Révolution », raconte Trotsky dans "Histoire de la Révolution russe". Cette manifestation pacifique marque le début de la fin du règne du tsar Nicolas II, empêtré dans les difficultés de la Grande Guerre (1914-18), qu’il a contribué à provoquer 3 ans plus tôt. Du textile, la grève s’étend rapidement et spontanément à l’ensemble du prolétariat de Pétrograd. La tradition du 8 mars se met en place Au cri « du pain » s’ajoutent vite ceux de « paix immédiate », « à bas l’autocratie » et « à bas le tsar ». En quelques jours, la grève de masse (200.000 personnes dans les rues) se transforme en insurrection, avec le passage de la garnison à la révolution. Dans la capitale russe, les manifestations se succèdent et s’amplifient pour aboutir en 5 jours à la chute de l’empire russe. Malgré la poursuite de la guerre, la Révolution de février sera suivie d’une très grande euphorie démocratique, contrariée par les agissements des bolcheviks, les partisans de Lénine. Celui-ci s’empare du pouvoir le 6 novembre 1917. Dès lors, la tradition du 8 mars se met en place, associée à la commémoration du premier jour de la Révolution. Une date révolutionnaire importante Si Trotsky ou d’autres témoins insistent sur le caractère spontané et indiscipliné de cette initiative, d’autres s’en attribueront la paternité et l’organisation. Toujours est-il que la Révolution russe de février vit de grandes mobilisations de femmes, et leur rôle fut important par la suite, notamment en politique. Alexandra Kollontaï, première femme au monde à faire partie d’un gouvernement, veut briser le « joug domestique » des femmes en rendant collectives les tâches ménagères. Même s’il est peu fait référence par la suite à cette grève des femmes en Russie, la tradition de la Journée des femmes se met pourtant en place à partir de cette date révolutionnaire importante. |
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