Procès de Brock Allen Turner, jugé coupable de viol, condamné à seulement six mois de prison

« C’est un prix excessif à payer pour vingt minutes d’action dans une vie de plus de vingt ans. »

10 juin 2016, par Melkali

Voilà ce que le père d’un violeur a pensé suite à un verdict, plus que clément pour un viol perpétré par un jeune blanc, étudiant d’une université réputée des États-Unis, lors d’une soirée arrosée, sur une jeune fille inconsciente près d’une poubelle. Six mois de prison, dont trois de sursis en cas de bonne conduite, et trois ans de mise à l’épreuve, pour le viol.

Le jeune homme, Brock Allen Turner, risquait jusqu’à quatorze ans de prison pour viol. Le procureur avait requis six ans. Mais le juge Persky a jugé qu’une peine plus lourde que les six mois qu’il a décidé « aurait un impact sévère sur lui ».

Et la victime qui a subi, vécu ce viol, quel prix auront, pour elle, ces fameuses vingt minutes. ?

En vingt minutes ce jeune homme lui a pris sa valeur, son énergie, détruit sa confiance en soi, a détruit son avenir. Et la seule préoccupation pour ce juge et la défense du violeur était de savoir ce que la victime portait ce soir-là

Et voilà, une fois encore, c’est la faute de la femme. Une idée, hélas, encore largement partagée partout dans le monde et jusque chez nous. Combien de « ti fiy la, la rodé » entendons-nous lors de tels évènements chez nous.

Nous ne nous attarderons pas sur un autre aspect, qui a son importance aux USA, le jeune homme est blanc, membre de la classe aisée car capable de se payer des études à l’université de Stanford. Il est aisé d’imaginer le verdict, s’il était noir et pauvre !

Qu’importe la couleur, c’est cet acte barbare qu’est le viol qu’il nous faut anéantir. La femme n’est pas un objet mais un être humain qui doit pouvoir vivre sa vie, porter les vêtements de son choisir, choisir son partenaire e sans qu’un homme ne vienne lui dicter sa loi par la violence : coups, viol, assassinat…

Les marches blanches n’y feront rien ! Il nous faut éduquer toute la société et ce, dès le plus jeune âge apprendre le respect de l’autre, masculin ou féminin.

Melkali

A la Une de l’actu

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus