Expulsion d’un jeune vers les Comores

CACEP et FSU appellent à la mobilisation

18 novembre 2004

"Combien de fois, au nom de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, face à la brutalité de certaines mesures administratives et judiciaires, sera-t-on obligé d’interpeller les autorités locales et, à travers elles, la France pour faire appliquer les lois avec humanisme ?", s’interroge la CACEP. Elle interpelle la Préfecture pour que tout "soit fait pour le retour de “Andhumoudine Ahmed” et la régularisation de sa situation administrative". Elle conclut son communiqué en appelant à la mobilisation.
Pour sa part, la FSU Réunion "s’est émue sur le fond et sur la forme du caractère expéditif de l’expulsion d’Ahmed Mohamed Andhumoudine (...) et s’associe sans réserve aux nombreuses associations qui œuvrent à son retour".
La FSU Réunion "s’inquiète vivement et particulièrement du devenir immédiat de ce jeune homme", dans un pays qui lui est étranger "et s’interroge sur le zèle particulier dont la justice administrative a fait preuve les 29 octobre et 8 novembre derniers pour faire appliquer à cet étudiant les procédures d’expulsion en vigueur". "Cette expulsion, pour légale qu’elle soit, insulte la tradition française de l’accueil et questionne une des valeurs fondamentales de la République : elle interroge sur le sens d’une application de la loi sans considération au droit des gens, et d’une justice sans la compréhension et le souci des situations humaines particulières", conclut la FSU.


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