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Action forte de l’association Momon Papa Léla
4 novembre 2005
Hier, l’association Momon Papa Léla a encore marqué l’actualité, en bloquant le Groupement d’unité territoriale (GUT) du Conseil général de Sainte-Marie. Les militantes et militants de l’association souhaitent que les politiques entreprennent un travail de fond, pour traiter le problème de la violence faite aux femmes.
Reçus par le premier adjoint de Jean-Louis Lagourgue, le directeur du Centre communal d’action sociale et la directrice du GUT de Sainte-Marie, les membres de l’association Momon Papa Léla ont une nouvelle fois interpellé les élus locaux pour que la politique départementale d’action sociale à la destination des femmes battues soit cohérente et efficace, sérieuse, journellement, 24 heures sur 24, toute l’année, tout le temps. La violence faite aux femmes. Le sujet est plaisant, de l’ordre du très politiquement correct.
D’ailleurs, l’association Momon Papa Léla se félicite des orientations voulues par le Conseil général. Seulement, c’est dans les faits, sur le terrain, que l’association souhaite voir appliquer les mesures “départementales” pour aider les victimes de la violence conjugale. Le problème reste encore entier. "Force est de constater qu’il existe un manque de coordination des moyens et des compétences de l’action sociale à La Réunion", souligne Patrick Savatier, fondateur de l’association Momon Papa Léla, qui demande que soit mise en place "une équipe mobile, disponible 24 heures sur 24, pour tous les consommateurs des dispositifs du Conseil général". On parle de Samu social. "Ce n’est pas une solution", note Patrick Savatier. Restent encore les foyers d’accueil et d’urgence.
L’association regrette cependant que ces maisons d’accueil, par leur règlement intérieur, infantilisent les victimes, en les contrôlant systématiquement, alors que ces dernières ont été justement privées de leurs libertés, de leurs droits. L’association demande que ces femmes puissent profiter d’appartements, disponibles, le temps qu’elles trouvent un logement. C’est en effet une proposition, qui enfin respecte ces réunionnaises meurtries, qui enfin respecte leur dignité. Donnons leur un toit.
Pour une action de fond
"Carole est devenue le symbole de ce combat", déclarait Patrick Savatier. Hier, malgré la présence des forces de l’ordre - vite dépêchées, vite reparties - elle était là. Toujours sans appartement. On peut dire que son histoire a ému La Réunion entière. Pourtant, le soutien tarde encore à venir. Patrick Savatier appelle les Réunionnais à la plus grande générosité, "surtout les familles riches, et nous savons qui elles sont", titille-t-il. C’était sans compter sur un médecin anonyme qui proposait d’acheter une maison pour Carole. Cela ne veut surtout pas dire qu’il ne faut plus continuer de soutenir ces femmes et les associations qui les aident au quotidien. Par ailleurs, l’association Momon Papa Léla souhaite que les élus s’engagent. Pas seulement par un grand tapage publicitaire pour annoncer la tenue d’un Salon de la solidarité. Entrée payante (2 euros), cela va de soi. "On ne parle pas de la misère dans un salon de thé", précisait Patrick Savatier, surtout quand les associations représentées sont pour la plupart institutionnelles. Le fondateur de l’association Momon Papa Léla souhaite que s’installe un véritable débat sur l’action sociale. "Mais on doit bien regarder le contexte dans lequel nous vivons et parler par exemple de violence économique, de précarité et surtout l’alcool", expliquait-il. En clair, faire un travail de fond, agir à la base du problème. À bon entendeur...
Bbj
Remerciements à Huguette Bello
L’association Momon Papa Léla transmet tous ses remerciements à la député Huguette Bello, présidente de l’Union des femmes réunionnaises (UFR), pour son soutien à Carole. "Elle est la seule politique élue, qui téléphone Carole, pour prendre de ses nouvelles, la réconforter", expliquait Patrick Savatier, qui poursuit : "on lui tire notre chapeau pour son action pour les femmes réunionnaises".
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