
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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29 octobre 2007
La date du 23 octobre pourrait être baptisée “Journée de l’immigration choisie en Europe”. Et pour cause, mardi 23 octobre dernier, la France, après cinq semaines de polémiques et de houleux débats a fini par adopter la loi sur la maîtrise de l’immigration comprenant notamment le fameux amendement Mariani sur le recours aux tests ADN avant d’autoriser les regroupements familiaux.
La Gaule a donc désormais sa bible de l’immigration choisie en main. Reste maintenant aux apôtres de faire connaître la “bonne nouvelle” aux populations des pays pauvres à travers le monde.
Dans ces pays, cet évangile sera évidemment sélectif puisque ne voulant ramener au “christ” que les travailleurs les plus qualifiés et uniquement, selon les besoins exprimés par la douce France. Tout en durcissant les conditions de regroupement familial, la France souhaite faire passer le taux de l’immigration professionnelle de 7 à 50%.
Alors qu’à Paris le Parlement français adoptait cette loi, à Bruxelles, Franco Frattini, le commissaire européen en charge des questions d’Immigration présentait son projet de “Carte bleue”.
Calquée sur le modèle américain de la “green card” (carte verte), la Carte bleue vise à attitrer sur le vieux continent les travailleurs qualifiés qui préfèrent présentement aller monnayer leurs services aux États-Unis, au Canada ou encore en Australie.
Une carte bleue controversée qui fera, c’est sûr, des vagues en Afrique en provoquant naturellement une colère noire chez les autorités et tous les artisans du développement du continent.
Avec cette carte qui va offrir un peu plus de facilité aux travailleurs étrangers, l’Europe espère inverser la tendance, elle qui absorbe actuellement plus de 85% de la main d’œuvre migrante mondiale non qualifiée et seulement 5% des travailleurs qualifiés.
C’est très clair, Bruxelles veut maintenant une main-d’œuvre étrangère qualifiée (informaticiens, médecins, ingénieurs, chercheurs, enseignants, etc.). Une immigration choisie en somme dont on estime les besoins à quelque 70.000 personnes par an.
Pour contenter ces pays repus, des continents émergents comme l’Asie et l’Afrique seront très fortement sollicités. Pauvre Afrique, qui, après la saignée de ses bras valides pendant la traite négrière, va devoir encore assister impuissante à la fuite de ses meilleurs cerveaux.
Le cas du “Berceau de l’humanité” est d’autant plus triste et plus désespérant que cette fois-ci, le continent noir voit partir en même temps ses bras valides (sur des barques de fortune) et ses fils valeureux (au moyen des lois incitatives à l’immigration).
Pour une Afrique à la traîne, c’est autant de combattants valeureux perdus sur les chantiers du développement. Et on ne voit pas comment est-ce qu’elle pourrait arrêter cette hémorragie dévastatrice.
C’est dire que dans ces conditions, le développement restera comme une ligne d’horizon pour l’Afrique. Pourtant, depuis des décennies, les Occidentaux ont toujours proclamé leur engagement à soutenir le continent.
Des prêts, subventions et autres aides sont annoncés et débloqués, mais l’Afrique, comme si elle semblait refuser le développement, est toujours en queue de peloton.
Mais comment veut-on qu’il en soit autrement si le commerce international n’est pas équitable et si les pays industrialisés concoctent des lois pour favoriser la fuite de nos cerveaux et de nos bras valides ? Comment sortir du gouffre si le continent manque de cerveaux pour concevoir et planifier le développement et de bras pour exécuter les tâches ? Comment un ingénieur, un informaticien ou un médecin peut-il résister à l’émigration si un boulevard de bonheur s’ouvre devant lui et où il gagnera au moins plus de dix fois qu’en Afrique ?
Si sincèrement l’Europe tient tant au développement du continent, si vraiment elle veut l’aider, elle doit savoir que l’aide la plus urgente et la plus précieuse qu’elle puisse nous apporter, c’est d’aider nos cadres à rester en Afrique afin qu’ils mettent tout leur savoir et leur savoir-faire au service du continent.
Pour leur part, les gouvernements africains devront jouer à fond la carte de la démocratie en associant tout le monde, sans discrimination aucune, à la gestion de la chose publique. Pour cela, il faut une culture du mérite qui fait qu’on mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Si l’intellectuel trouve sa place, s’il n’est ni persécuté ni exclu, s’il se sent un peu à l’aise, c’est clair qu’il ne voudra jamais quitter la terre de ses ancêtres ; au contraire il travaillera dur pour la rendre le plus vivable possible. C’est dire que les autorités africaines et européennes sont interpellées.
San Evariste Barro - L’Observateur Burkinabé
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