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Journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes
19 novembre 2024
Dans le cadre de la Journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes, une manifestation d’ONG est organisée le 23 novembre à Saint-Denis, place Paul-Vergès. La CGTR apporte son soutien à ce rassemblement. Le syndicat rappelle que les violences sexistes et sexuelles existent aussi dans les entreprises et les services publics et appelle à les éradiquer.
Après tant d’années de luttes féministes, la société française prend enfin conscience des réalités du patriarcat. Qu’elles soient des enfants, des adolescentes, des adultes ou des femmes âgées, les femmes subissent des violences sexistes et sexuelles tout au long de leur vie. Du sexisme « ordinaire » au féminicide en passant par le harcèlement, ces violences forment un continuum qui rythme et va parfois jusqu’à organiser la vie des femmes.
La CGTR doit aussi mener le combat pour endiguer ces violences.
Le lundi 25 novembre sera la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes. A La Réunion la manifestation aura lieu le samedi 23 novembre à Saint*Denis.
Nous tirons à nouveau la sonnette d’alarme : il y a urgence à agir contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) partout — sans oublier les lieux de travail, où les VSS sont invisibilisées et pourtant massives.
Dans l’univers professionnel, à quand des mesures fortes contre les VSS ? Aujourd’hui, l’écrasante majorité des employeurs, que ce soit dans le privé ou dans le public, ne font rien d’efficace pour prévenir les VSS, les détecter, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les agresseurs puis reconstruire le collectif de travail.
La tolérance complice et coupable des pouvoirs publics et des employeurs est inadmissible, nous exigeons des actes forts et des mesures concrètes :
Sanctionner les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention des VSS et de dispositif de signalement/protection des victimes/sanction des auteurs ;
Imposer la sensibilisation annuelle aux VSS de l’ensemble du personnel sur les lieux de travail et la formation des directions, des managers, des cadres avec responsabilités RH, des personnels de la médecine du travail et des élus au sein des Instances représentatives du personnel ;
Octroyer aux référents violences et harcèlement les moyens de jouer leur rôle : bien définir leurs prérogatives, les associer systématiquement aux enquêtes quand des faits de VSS sont signalés, leur octroyer tout le temps de délégation nécessaire ;
Permettre aux victimes de VSS qui n’ont pas de représentants du personnel sur leur lieu de travail d’être défendues et accompagnées par un syndicat face à l’employeur ;
Faire prendre en charge par l’employeur l’ensemble des frais de justice, médicaux, sanitaires et psychologiques pour les faits de VSS subis en lien, à l’occasion ou du fait du travail (sur le lieu de travail, que l’auteur soit un collègue, un usager, un client, un intervenant extérieur ou un sous — traitant, ou lors des trajets) ;
Garantir aux victimes de VSS, qu’elles aient eu lieu dans le cadre du travail ou dans un cadre conjugal ou intrafamilial, un certain nombre de droits permettant de protéger leur emploi et leur droit au travail : interdiction du licenciement et des autres sanctions quand les VSS impactent négativement le travail réalisé, possibilités de réaménager le temps, les horaires et l’espace de travail, mobilité géographique, jours de congés spécifiques sans avoir à fournir de justificatifs à l’employeur, etc.
La CGTR appelle à participer massivement à la manifestation organisée par les collectifs féministes le samedi 23/11 à 15h place Paul Vergès à Saint-Denis.
Elle invite les syndicats et les salariés à se mobiliser sur leur lieu de travail pour interpeller leur employeur et obtenir la mise en place immédiate de mesures efficaces contre les VSS.
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Dalon wi ékri pars wi yèm ékrir.Wi ékri an kréol é wi ékri an franssé. Mi bate la min pou ou kan wi ékri dann franssé pars sa in lang in pèp lé (…)
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