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Le Directeur général de l’UNICEF tire la sonnette d’alarme
26 novembre 2014
Seuls trois pays — la Somalie, le Sud Soudan et les Etats-Unis — refusent encore de ratifier la Convention des Droits de l’Enfant. Et tous ceux qui l’ont ratifiée l’appliquent-ils vraiment ? Dans un entretien publié la semaine dernière à l’occasion de la Journée mondiale des Droits de l’Enfant, Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance), a tiré la sonnette d’alarme sur la gravité de ces problèmes. Voici le texte intégral de cette interview.
• Cette année marque le 25ème anniversaire de la Convention des droits de l’enfant. Aujourd’hui, le monde est-il meilleur pour les enfants qu’il ne l’était il y a 25 ans ?
— Pour des millions d’enfants, c’est un monde meilleur. Aujourd’hui, le nombre d’enfants de moins de 5 ans qui meurent de causes évitables a diminué de moitié. Le nombre d’enfants d’âge scolaire, qui n’ont pas accès à l’école ou en sont sortis, est tombé sous le seuil des 42 millions. Un chiffre tout aussi notable est le nombre d’enfants de moins de 14 ans infectés par le virus du sida que nous sommes collectivement parvenus à faire baisser de presque 60% sur la période.
Mais pour encore tant de millions d’enfants, la vie est un combat. En effet, chaque jour, 17.000 enfants de moins de 5 ans meurent de causes évitables. Plus de 160 millions d’enfants dans le monde souffrent de retard de croissance. Au moins 250 millions d’enfants d’âge scolaire dans le monde ne parviennent ni à lire ni à compter, qu’ils soient allés à l’école ou non. La naissance de près de 230 millions d’enfants de moins de cinq ans n’a pas été enregistrée civilement. Le plus grand défi demeure l’inégalité dans le monde ; un problème vieux comme le monde. Mais un challenge auquel nous pouvons appliquer des solutions nouvelles et innovantes.
• Combien de pays ont ratifié la Convention ?
— Presque tous les pays du monde, à trois exceptions près : la Somalie, le Sud Soudan et les États-Unis. Nous exhortons les pays non seulement à soutenir la Convention et les protocoles additionnels, mais à en traduire les textes dans le cadre d’actions engagées et pragmatiques au bénéfice de l’enfance. Car sans action, les droits invoqués par la Convention ne resteront que des mots sur du papier. Sans cette action, beaucoup trop d’enfants n’atteindront jamais leur plein potentiel ; et, par ricochet, leurs sociétés non plus.
• En début d’année, vous avez voyagé au Moyen-Orient afin d’attirer l’attention publique sur la terrible crise en Syrie et ses conséquences sur les enfants. Au-delà de l’urgente nécessité de mettre fin à la violence dans ce territoire, pourquoi est-il si important d’atteindre ces enfants en termes d’éducation, protection et assistance ?
— Ce n’est pas seulement un impératif moral, c’est aussi un investissement stratégique. Au moins 5,5 millions d’enfants ont été touchés par la crise syrienne. Beaucoup d’entre eux ont quasiment tout perdu : leur maison, leur famille, leur sécurité, leur école… tout ce qu’était leur vie auparavant. Même chose au Sud Soudan, en République centrafricaine et ailleurs. Il y a énormément de risques pour ces enfants ; le premier et le plus important, leur sécurité physique. Mais ce n’est pas tout.
Leur bien-être mental est également à risque. Depuis un manque de nutrition appropriée à un manque d’accès à l’éducation, en passant par leur vécu, en tant que témoin et parfois victime, d’horreurs dont aucun enfant au monde ne devrait être témoin. Leur pays et leur région sont aussi à risques ; car ces enfants devraient être leurs futurs médecins, agriculteurs, avocats, techniciens, professeurs et pacificateurs. Comment seront-ils capables d’atteindre leur potentiel — et de reconstruire leur pays — demain, si nous ne leur donnons pas ce dont ils ont besoin aujourd’hui ?
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