
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
’Rencontres autour de la Prostitution’, avec l’ARPS
25 novembre 2004
Si l’on connaît les lieux de prostitution de Saint-Denis, en revanche l’on sait peu de chose de son organisation. L’Association réunionnaise de prévention du Sida (ARPS) souhaite connaître les besoins de prostitués pour adapter ses outils afin de prévenir la maladie.
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Il n’existe à ce jour aucun état des lieux de la prostitution à La Réunion. Invitée pour 10 jours par l’Association réunionnaise de prévention du Sida (ARPS), grâce au soutien financier de la DRASS, France Arnauld, coordinatrice de l’association parisienne “Les Amis du Bus des Femmes” (voir encadré) , est là "pour apporter son expérience des contacts avec les prostitués femmes et hommes", explique Céline Lefebvre, attachée de direction de l’ARPS.
Elle assurera des séances de formation auprès des membres de l’association, ira sur le terrain, et interviendra lors des "Rencontres autour de la Prostitution" qui se tiennent jusqu’au 26 novembre. "En tant qu’association de terrain, l’ARPS n’a jamais accompli d’action de proximité vers la prostitution, car nous voulons bénéficier d’une formation préalable", poursuit Céline Lefebvre.
France Arnauld, qui côtoie depuis près de 14 ans les hommes et femmes prostitués parisiens estime qu’il existe des "codes universels tous simples dans la prostitution qui permettent de nouer des contacts. Un sourire, un regard, une écoute : comme n’importe quel professionnel de santé, nous nous adressons avant tout à des personnes, avant tout à des citoyens qui ont des droits".
Depuis l’année dernière, avec le soutien de la DRASS, l’ARPS reçoit dans ses locaux environ 70 prostitués dionysiens. Elle parle d’une minorité d’hommes et de travestis, mais ce sont surtout des femmes de la quarantaine, soit des mères de famille qui pratiquent occasionnellement pour compléter leur revenu, soit des Malgaches et quelques Comoriennes.
"On rencontre une assez forte population malgache qui exerce avec des visas touristiques. Cette situation n’est pas simple pour elle", constate Céline Lefebvre. L’ARPS les informe des risques des maladies sexuellement transmissibles, les aiguille vers des centres de dépistage, des structures gratuites et anonymes. Elle propose aussi des démonstrations d’utilisation du préservatif, qu’elle leur distribue gratuitement.
"Nous faisons de la prévention primaire de proximité, mais pas de prise en charge", précise Céline Lefebvre. Sans être intrusif, l’ARPS compte sur le soutien de France Arnauld pour instaurer un climat de confiance avec les prostitués, afin d’améliorer les outils de prévention et de mener une enquête anonyme pour faire remonter leurs besoins. Dès le 1er décembre, l’ARPS souhaite leur proposer des rendez-vous individualisés avec une assistante sociale qui pourra leur ouvrir les portes du réseau associatif et institutionnel si besoin.
"On sait peu de chose de l’organisation de la prostitution à La Réunion", explique Céline Lefebvre. L’action de terrain menée voilà deux ans par Médecins du Monde n’a conduit qu’à la fuite des prostituées qui ont craint la répression.
"Ici, comme à Paris, certaines prostituées ont des autorisations provisoires de séjour. Elles ne bénéficient ni de couverture sociale, ni de prise en charge médicale. Beaucoup sont malades, en rupture de soins. Le Sida est toujours là, bien présent, et la prise de risque est de plus en plus importante. C’est un véritable problème de santé publique", explique France Arnauld, qui souhaite voir ce qu’il en est dans la capitale dionysienne.
Car bien que les prostitués de Saint-Denis ne semblent pas souffrir de problème de logement ou de malnutrition, la fréquence des mouvements de population conduit à s’interroger. L’association "Les Amis du Bus des Femmes" est d’ailleurs membre fondateur de la Plate-forme contre la traite des êtres humains qui lutte contre les réseaux de Crimes transnationaux organisés et milite pour la protection des victimes. "Ces personnes reviennent de très loin, elles ont besoin d’un suivi psychologique, d’être prises en charge de façon globale. On les place ensuite dans des familles d’accueil et on les aide à obtenir des papiers", explique France Arnauld.
Ce sont des jeunes filles de l’Est, puis de plus en plus d’Africaines, vendues par leur famille, des mineures, des handicapées mises sur le trottoir pour rembourser le prix de leur voyage et nourrir leur famille. Des hommes et femmes, sans toit, souffrant de malnutrition, victimes des violences de leur proxénète... "Là, on peut se demander ce que fait la police...Si l’on ne va pas à leur rencontre, au vu de l’évolution des trafics et des bénéfices engrangés par les chefs de files, on peut craindre que le trafic humain se développe", alerte enfin France Arnauld.
Estéfany
80% de prostitués issus de la traite
En novembre 1990, "Le Bus des Femmes" sillonne jour et nuit les lieux de prostitution de Paris, pour venir en aide aux femmes prostituées. Le 13 juillet 1994, l’association "Les Amis du Bus des Femmes" s’adresse alors à tous les publics prostitués, quel que soit leur sexe. C’est le premier projet pilote impulsé en France qui a permis l’émergence d’autres initiatives de ce type dans d’autres villes françaises.
Avec 17 salariés (médecins, infirmiers, assistantes sociales, psychologues, chargé de mission pour la traite des femmes), l’association propose aux prostitué(e)s un accompagnement social, médical, juridique. Face aux agressions grandissantes qui sévissent dans le milieu, un conseiller emploi est venu se greffer à l’équipe pour, en partenariat avec l’ANPE, envisager l’insertion professionnelle de certain(e)s. Depuis la ratification des Accords de Palerme qui ont reconnu la traite humaine, l’association travaille beaucoup avec l’Italie.
France Arnauld parle d’une file active de plus de 1.000 prostitués accompagnés par l’association, dont 80% sont issus de la traite. En 10 ans, elle constate que le nombre de prostitués n’a pas évolué, mais qu’il y a moins de "traditionnelles" (qui exercent par choix). Pour beaucoup, la prostitution est un moyen de survie. Elle déplore l’"énorme diminution" des fonds alloués aux associations de proximité et la chute de la ligne budgétaire gouvernementale en faveur du VIH.
http: //bus des femmes.free.fr
6 mois de prison ferme et 3.750 euros d’amende
À force d’alerter les autorités sur les trafics et certaines misères humaines de la prostitution, la justice a voulu réagir. En réponse au vide juridique pour les mineurs de 15 à 18 ans, l’Assemblée nationale avait voté, en première lecture, une peine de prison de 10 ans pour les personnes payant les services de mineurs. "Il était temps de sanctionner les véritables coupables", souligne France Arnauld.
Seulement, en souhaitant s’attaquer au problème des trafics de prostitution, Nicolas Sarkozy a balayé cette avancée et également touché les prostituées volontaires. Aujourd’hui, une unité spéciale de la police composée de 15 à 20 hommes sillonnent les lieux de prostitution. "Ils ont un quota à faire par jour", explique France Arnauld qui parle d’une répression importante, sans distinction de personnes. Les gardes à vue se multiplient, la personne prise en flagrant délit encoure 6 mois de prison ferme et 3.750 euros d’amende, et les prostitué(e)s préfèrent sortir de la ville pour se poster à la périphérie, sur les grands axes routiers près des bois.
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Messages
15 octobre 2009, 17:43, par nounou
L’organisation peut se faire aussi par les amis des amis ,c’est à dire On commence par un voyage dans ce pays entre amis (hommes en général) accompagné ensuite par de jeunes malgaches arrivés dans leurs hôtels et inviter par la suite celle ci chez soi (s’il habite seul)c’est à dire dans son pays à sa table et entre amis.La commande passée et consommée y a pas de prix.
Un certain homme réunionnais se fiche pas mal de leur femme réunionnaise et s’amuse bien à faire le macho.C’est comme ça à saint-Joseph.
Le touriste sexuel est sous toute ces formes payer pour se satisfaire et peu importe le risque encouru.