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Des conséquences sur La Réunion et la Commission de l’océan Indien
4 juin 2016
Manuel Valls, Premier ministre, et Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur ont reçu un courrier de Paul Vergès, sénateur de La Réunion, et d’Eliane Assassi, présidente du groupe Communiste Républicain Citoyen du Sénat. Les deux parlementaires alertent sur la situation explosive à Mayotte et demandent au gouvernement quelles mesures compte-t-il prendre. Ils soulignent également que cette situation menace gravement la cohésion de la Commission de l’océan Indien, une institution dont la France assure actuellement la présidence. Voici le contenu de ce courrier adressé le 31 mai à ces deux membres du gouvernement.
« Depuis deux semaines, la situation dans le 101e département français qu’est Mayotte est explosive. En effet, des collectifs de villageois mènent des expulsions à l’encontre de celles et ceux qu’ils considèrent être « étrangers » ; ces « étrangers » sont chassés de leur domicile, leurs maisons sont brûlées ; ces « étrangers » sont accusés d’être à l’origine de l’insécurité. Tous ces actes sont généralement commis de nuit. Pour l’heure, ces exactions violentes bénéficient d’une impunité totale.
Les victimes de ces actes incroyables sont originaires pour la plupart des Comores ou de Madagascar. Certains sont en situation régulière, d’autre non.
Ces enfants, ces femmes, ces hommes - un bon millier de personnes aujourd’hui, dont 380 pour la seule journée de dimanche - s’entassent sur la place centrale de Mamoudzou. Une place mal nommée « Place de la République ».
A Mamoudzou, où sont les valeurs et règles de la République, où est le respect des libertés, de l’égalité et de l’universalité des droits ?
Les réseaux sociaux diffusent des images de scènes qui ne sont pas sans rappeler celles que l’on vu lors de guerres civiles.
Par ailleurs, hier lundi, une vidéo publiée a été sur les réseaux sociaux. On y voit un homme, parlant en shimaoré, qui menace Mayotte d’actions terroristes. Cet homme serait un Comorien installé en Égypte. La menace est claire : « Au nom de dieu, je le jure au nom de dieu, on vous promet devant dieu le tout-puissant que nous allons conquérir Mayotte par le djihad, nous allons faire couler le sang de la population de Mayotte ».
La menace a été suffisamment sérieuse pour que la DGSI ait été saisie de l’affaire. Une enquête a été ouverte.
Lors d’une conférence de presse, le préfet de Mayotte a affirmé que la présence des expulsés place de la République ne débouchera pas sur l’attribution de logements. Bien évidemment, cette déclaration a contribué à l’augmentation des tensions déjà très vives : jet de pierres et gaz lacrymogène.
La deuxième réponse de l’Etat a été de « poursuivre l’intensification de la lutte contre l’immigration clandestine », pour reprendre les propos du nouveau préfet de Mayotte. Plus de 200 personnes seraient des « clandestins ». Les conditions d’accueil dans le centre de rétention administrative ont été dénoncées par les observateurs.
Ces événements doivent être rajoutés à cet autre drame qui se joue entre Anjouan et Mayotte, avec les naufrages de kwassa-kwassa sur lesquels embarquent des candidats au voyage à cause du visa imposé pour entrer à Mayotte. C’est une tragédie aussi grave que celle des réfugiés qui traversent la Méditerranée sur de fragiles embarcations.
Tous ces événements mettent gravement en cause l’Etat de droit.
Nous connaissons tous les complexités et contradictions du contexte historique de l’archipel des Comores, mais en tout état de cause, rien ne peut justifier de telles violations des droits humains.
Enfin, ces événements à Mayotte vont concerner La Réunion : elle est particulièrement concernée au titre de la solidarité indianocéanique ; en outre, la poursuite de ces violences fait peser de lourdes craintes sur la cohésion sociale réunionnaise.
Mais au-delà de La Réunion, c’est toute la cohésion de l’océan Indien, notamment de la commission de l’océan indien qui est menacée. La France en assure aujourd’hui la présidence. Au moment où l’on s’apprête à fêter le 30e anniversaire de cette structure – que la France a initiée – son existence est fragilisée.
Nous souhaitions attirer votre attention sur cette extrêmement tendue, et souhaiterions connaître les mesures que vous envisagez de prendre pour que les droits humains soient respectés. »
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