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Réfugiés
7 février 2016
Alors que les combats s’intensifient dans la vieille ville de Sur, les autorités turques ont imposé un couvre-feu qui a forcé Neaz Tanlikulu, âgé de 75 ans, à quitter sa maison. Les étroites allées pavées où résonnaient les cris joyeux des parties de football de rue sont devenues le théâtre d’échauffourées meurtrières entre les forces de sécurité et la branche jeune du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement séparatiste interdit par l’État. Texte et photos de Jodi Hilton, Diyarbakir (Turquie)
M. Tanlikulu avait cherché refuge avec sa fille dans un autre secteur de Sur, l’ancien district fortifié de Diyarbakir, ville à majorité kurde. C’était il y a deux mois. Mais la semaine dernière, les combats et les restrictions ininterrompues se sont étendus à son nouveau quartier, l’obligeant à fuir encore une fois.
Flanqué d’un radiateur, d’un matelas et d’Elif, sa petite-fille de six ans, M. Tanlikulu attendait il ne savait quoi sur le trottoir.
« Nous sommes tous désespérés », a dit le vieil homme à IRIN. « Nous ne savons pas où nous pouvons aller. »
Les combats dans le sud-est de la Turquie ont fait 200 000 déplacés en seulement deux mois, selon des organisations kurdes de défense des droits de l’homme, 93 000 selon les autorités turques. Quoi qu’il en soit, on peut parler de déplacement massif. Il n’existe aucun camp d’accueil, l’aide humanitaire est très limitée et les évènements sont pratiquement inconnus du reste du monde.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit qu’il maintiendrait ces mesures de répression jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul activiste dans le sud-est. « Vous serez écrasés dans ces maisons, ces bâtiments, ces fossés que vous avez creusés, » a-t-il dit en décembre. « Nos forces de sécurité poursuivront le combat jusqu’à ce que [la région] soit totalement nettoyée et qu’une atmosphère paisible soit établie. »
Lundi, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Zeid Ra’ad al-Hussein a attiré l’attention sur ce conflit en demandant une enquête sur des tirs dirigés par les forces de sécurité turques contre des civils apparemment non armés à Cizre, une autre ville à majorité kurde sous couvre-feu. Un évènement « extrêmement choquant » pour M. Al Hussein.
Ce conflit entre l’État turc et le PKK — considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, par les États-Unis et par l’Union européenne — n’a pourtant rien de nouveau. La Turquie a mené une guerre civile pendant 30 ans contre les séparatistes, jusqu’à un cessez-le-feu historique décrété en 2013. De nombreux habitants de Sur sont des Kurdes déplacés par ce conflit.
Le processus de paix a été rompu en juillet dernier. Les séparatistes kurdes ont intensifié leurs attaques, tuant au moins 31 policiers et soldats en septembre, tandis que les forces turques bombardaient des bases du PKK dans le nord de l’Irak. Dans les villes à majorité kurde comme Diyarbakir et Cizre, des activistes affiliés au PKK ont creusé des tranchées et construit des barricades, placé des tireurs embusqués et utilisé des roquettes et des engins explosifs improvisés pour accueillir les chars de l’armée et son artillerie lourde.
Au moins 220 civils kurdes ont été tués au cours de six derniers mois, selon le Parti démocratique des peuples (HDP), parti d’opposition prokurde. Selon les autorités turques, 246 agents des forces de sécurité ont été tués dans des affrontements, des bombardements et des embuscades au cours de cette même période.
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