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24 octobre 2017
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les agences humanitaires avertissent que sans une résolution imminente en vue des crises au Soudan du Sud, davantage de Soudanais du Sud risquent de devenir des réfugiés en 2018.
Plus de deux millions de Soudanais du Sud ont fui le pays jusqu’à présent, en quête de sécurité en Ouganda, en Ethiopie, au Soudan, au Kenya, en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en Centrafrique. Environ un demi-million de Soudanais du Sud pourraient devenir des réfugiés au cours de l’année à venir, en raison des tendances actuelles d’arrivée dans les pays voisins. Deux millions supplémentaires sont toujours déplacés à l’intérieur du pays, a indiqué le HCR dans un communiqué publié samedi.
L’agence a déclaré que la majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants, et que le nouvel afflux projeté gonflera les rangs des deux millions de Soudanais du Sud déjà en exil dans la région - portant ainsi le nombre total de réfugiés à plus de trois millions. « Si ces projections se concrétisent, ce sera un exode qui n’a pas été observé en Afrique depuis l’époque du génocide rwandais », met en garde le HCR.
Des hauts responsables du HCR, de l’OCHA et d’autres partenaires humanitaires des Nations unies ont informé les diplomates, les experts en développement et les experts politiques à Nairobi le 17 octobre, des crises au Soudan du Sud et de leur impact humanitaire dévastateur. Le communiqué indique également que le manque de ressources est tel qu’un plan régional d’intervention des réfugiés du Soudan du Sud de 1,4 milliard de dollars américains pour soutenir quelque 2,1 millions de réfugiés à la fin de l’année n’est financé qu’à 25 % - en septembre 2017.
Il n’y a que trois autres appels similaires de réfugiés régionaux en place dans le monde pour les réfugiés burundais, nigérians et syriens respectivement. A l’échelle mondiale, seuls la taille et les besoins de la population réfugiée syrienne sont comparables à ceux des Soudanais du Sud. « Avec plus de quatre millions de personnes déplacées depuis 2013, l’impact du conflit en cours sur les civils n’est rien de moins qu’une catastrophe », a déclaré Arnauld Akodjenou, coordonnateur régional des réfugiés du HCR et conseiller spécial pour la situation au Soudan du Sud. La fuite des civils est comme une hémorragie, drainant du pays sa ressource la plus précieuse », a-t-il regretté. Il a averti que l’exposition continue des enfants et des jeunes perdus à une culture de violence n’augure rien de bon pour la stabilité à long terme du pays et de la région.
Le communiqué indique que les agences humanitaires présentes ont fait écho aux inquiétudes que la situation pourrait encore se détériorer. La réalité que le conflit était en mouvement, avec des lignes changeantes réparties à travers le pays, a été reconnue comme un facteur supplémentaire, rendant la crise plus complexe. Il a déclaré que la situation au Soudan du Sud était caractérisée comme une crise de protection par excellence, avec 7,6 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire.
La population aurait été exposée à de graves actes de violence, y compris la violence sexuelle, le rasage des maisons et le recrutement d’enfants, alors que la faim et la malnutrition sont à des niveaux historiques, a-t-il déclaré. Les personnes déplacées ont été jugées extrêmement vulnérables et leur capacité à faire face aux chocs est épuisée. Le fait que de nombreux Soudanais du Sud ont été déplacés jusqu’à sept fois et qu’ils soient exposés à une insécurité alimentaire croissante, à des taux de malnutrition élevés et une épidémie de choléra prolongée et meurtrière en cours, a également été signalé.
Valentin Tapsoba, directeur du Bureau Afrique du HCR, a exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire qui, selon lui, atteignait rapidement le point de rupture. « Malgré la générosité des pays hôtes qui continuent à maintenir leurs frontières ouvertes, la pression sur les terres et les ressources est écrasante ’, a-t-il indiqué. « Les partenaires ont du mal à fournir de l’eau, un abri et d’autres services de base », a-t-il ajouté.M. Tapsoba a cité des pénuries alimentaires créées par le manque de financement. Il a déclaré que le financement de 25 % reçu de l’appel inter-institutions de 1,4 milliard, quoique généreux, représente une « goutte d’eau dans l’océan ».
D’autres agences humanitaires ont averti que la situation des enfants et des jeunes nécessitait une attention particulière, en particulier le risque que ces derniers restent vulnérables au recrutement par les factions combattantes. Dans les semaines à venir, les Nations unies et les partenaires humanitaires évalueront les besoins financiers pour les programmes de protection et d’assistance aux réfugiés en 2018, tout en plaidant aux niveaux régional et international pour une revitalisation urgente du processus de paix au Soudan du Sud qui comprend à la fois les besoins et les points de vue des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI).
La situation au Soudan du Sud est actuellement la crise des réfugiés la plus forte en Afrique. A l’heure actuelle, plus de 4 millions de Soudanais du Sud sont déplacés (près de 2 millions de déplacés internes et plus de 2 millions de réfugiés), ce qui représente environ un tiers de la population totale du pays.
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