
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Rapport du Programme des Nations Unies pour le développement
10 décembre 2019
Les inégalités sont partout manifestes. Elles ne sont pas toujours le reflet d’un monde injuste, mais quand elles n’ont guère de rapport avec le travail, le talent ou l’esprit d’entreprise, elles peuvent heurter notre sens de la justice et être ressenties comme un outrage à la dignité humaine. De telles inégalités de développement humain causent du tort aux sociétés, affaiblissent la cohésion sociale et ébranlent la confiance des citoyens envers les pouvoirs publics, envers les institutions et envers les uns les autres. La plupart d’entre elles nuisent également aux économies, empêchant les individus de réaliser leur plein potentiel au travail et dans la vie.
Dans ce contexte, les décisions politiques ne parviennent pas toujours à traduire les aspirations de l’ensemble de la société et à protéger la planète ; car l’influence exercée par quelques acteurs puissants sert avant tout leurs propres intérêts. Dans certains cas extrêmes, les populations peuvent descendre dans la rue.
Quelques progrès ont été réalisés à l’échelle mondiale dans le sens de l’amélioration de la capacité des individus à surmonter les privations extrêmes (les capabilités de base), notamment par l’accès à l’éducation de base, à des services de santé de base et à des technologies de base (côté gauche de l’illustration ci-dessous). Un grand nombre de personnes au bas de l’échelle de développement humain atteignent aujourd’hui les premiers barreaux. Mais les inégalités sont fortes ou croissantes dans des domaines censés prendre de l’importance à l’avenir (les capabilités plus avancées), dont l’enseignement de qualité à tous les niveaux, l’accès au haut débit ou des services de santé plus sophistiqués. Dans l’ombre de la crise climatique et des bouleversements technologiques, ceux qui se trouvent dans une situation favorable aujourd’hui semblent être sur la bonne voie pour prendre encore plus d’avance sur les autres demain.
Les données nous montrent que deux enfants nés en 2000 dans des pays n’ayant pas le même niveau de développement humain auront aujourd’hui des perspectives extrêmement différentes pour leur vie d’adulte.
L’enfant né dans le pays à développement humain très élevé fait fort probablement des études supérieures, à l’instar de 55 % des jeunes dans ce groupe de pays. Il ou elle se prépare à vivre dans un monde très globalisé et compétitif, dans lequel il a de bonnes chances d’occuper un poste très qualifié.
En revanche, l’enfant né dans le pays à développement humain faible a beaucoup moins de chances d’être encore vivant au même âge. Environ 17 % des enfants nés dans un pays à développement humain faible en 2000 mourront avant d’atteindre leur vingtième anniversaire, contre à peine 1 % des enfants nés dans les pays à développement humain très élevé. Les autres vivront en moyenne 13 ans de moins que ceux nés la même année dans des pays plus développés. L’enfant né dans le pays à développement humain faible a également moins de chances d’être encore dans le système éducatif : seuls 3 % font des études supérieures.
Ces deux jeunes commencent à peine leur vie d’adulte, mais des circonstances presque entièrement indépendantes de leur volonté les ont déjà placés sur des trajectoires différentes et inégales en matière de santé, d’éducation, d’emploi et de perspectives de revenus. Cette divergence peut être irréversible.
Le XXIe siècle a été le témoin d’une progression considérable des niveaux de vie, traduite par le nombre sans précédent de personnes qui ont échappé à la faim, à la maladie et à la pauvreté. Cette « grande évasion » les a hissées au-dessus du niveau de subsistance minimum, mais beaucoup ont été laissées pour compte.
L’indice de développement humain fait apparaître d’impressionnants progrès en moyenne. Ils traduisent quelques améliorations spectaculaires, dont celle de l’espérance de vie à la naissance, rendue possible en grande partie par une forte baisse des taux de mortalité infantile. Les faits font toutefois ressortir que les inégalités demeurent répandues sur l’ensemble des capabilités, de base et plus avancées. Certaines ont trait à la vie et à la mort, d’autres à l’accès aux connaissances et aux technologies transformatrices.
Une nouvelle génération d’inégalités de développement humain se profile, même si un grand nombre d’inégalités héritées du XXe siècle se résorbent.
En ce début des années 2020, une nouvelle panoplie de capabilités devient indispensable pour la vie au XXIe siècle. Les inégalités face à ces capabilités plus avancées font apparaître des différences de dynamique frappantes par rapport aux inégalités de capabilités de base. Elles sont à l’origine d’une nouvelle génération d’inégalités.
Dans le cas de certaines capabilités de base, les inégalités se réduisent lentement dans la majorité des pays, même s’il reste encore fort à faire. L’espérance de vie à la naissance, le pourcentage de la population ayant fait des études primaires et le nombre d’abonnements de téléphonie mobile indiquent tous une réduction des inégalités dans les différents groupes de développement humain. Les personnes au bas de l’échelle progressent plus rapidement que celles au sommet.
Les populations des pays à développement humain faible sont en train de rattraper leur retard en matière de capabilités de base. Mais elles prennent encore plus de retard dans des domaines qui modèleront l’avenir.
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