
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Journée internationale des droits des femmes : marche pour l’égalité
9 mars 2019
Hier 8 février au Port, la marche pour l’égalité s’est conclue par l’adoption à l’unanimité de la Déclaration du Collectif des Femmes Réunionnaises, lue par Firose Gador. Voici le texte de cette déclaration :
« Chaque année, depuis plus de 100 ans, le 8 mars est une date importante pour toutes les femmes et pour tous ceux qui prônent l’égalité des droits et luttent contre toutes les formes de discriminations et d’inégalités à l’encontre des femmes. C’est un combat difficile, de tous les jours. L’histoire nous rappelle sans cesse les crimes causés contre les femmes.
Ainsi, à l’aube de cette journée, la lumière a de nouveau été faite sur le scandale des avortements forcés de la Clinique de Saint-Benoît dans les années 1960. Beaucoup de nos concitoyens ignorent cette histoire d’un passé pas si lointain. Nous pouvons affirmer que ces actes de stérilisations et d’avortements forcés étaient des actes de violences, une violation du droit élémentaire de chaque personne de disposer de son corps.
La vie au quotidien, elle aussi, apporte les raisons et devoirs de mener cette lutte aujourd’hui encore. La majorité des femmes subissent des rapports sociaux particulièrement injustes et cela dans plusieurs domaines :
Dans leur activité professionnelle : avec des bas salaires (salaires 14 % inférieurs à ceux des hommes à compétence égale), des fonctions subalternes, contrats précaires et des doubles journées de travail.
La pauvreté sociale et économique. Nous n’oublions pas que les femmes seules avec enfants et les femmes sans activité rémunérée vivent dans l’insécurité économique, ce qui les expose fortement à la pauvreté. Selon l’INSEE, à La Réunion plus qu’en France les femmes sont davantage concernées par la pauvreté que les hommes.
Dans leur vie de femmes : victimes de harcèlement, d’agressions, de viols, de violences, d’atteintes à leurs personnes et intégrité. L’accumulation de ces conditions défavorables et précaires, amène à un statut peu enviable. Celles-ci sont souvent confrontées au dénuement, à l’isolement, et à la fragilité extrême, en l’absence de réponse collective et solidaire. Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine des droits des femmes et de l’égalité de genre.
Quiconque suit l’actualité en 2019 ne peut douter de l’urgence de la situation. Nous ici réunis dans le cadre de la marche de l’égalité, nous nous engageons, conformément au thème retenu par l’ONU pour cette journée des droits de la femme 2019 ‘’à penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement avec l’objectif de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables’’.
Nous nous engageons à lutter contre toutes ces oppressions, violences, agressions, harcèlements, viols…
Nous nous engageons à apporter notre pierre à la transformation d’un système de société qui écrase les femmes, à la prise en compte de nos réalités réunionnaises et nous nous engageons à donner la priorité à la protection des droits des femmes et des jeunes filles.
Nous avons aujourd’hui l’opportunité de faire bouger les choses, ayons l’énergie et avançons ensemble !
Il faut que cela change dans l’intérêt des femmes, mais aussi celui des hommes, de notre société !
Car la lutte pour l’ÉGALITÉ est un enjeu de SOCIÉTÉ ».
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Messages
9 mars 2019, 14:44, par Aimé TECHER
Ah ! si j’étais une femme ! J’épouserai chaque mot, chaque revendication, chaque idée du vivre autrement , d’être un être respecté. Oui j’épousera cette déclaration du collectif des Femmes Réunionnaises.Mais je suis un homme ! Et alors ? J’ai honte . Alors je cris ma colère quand je sais tout ce que cette société dirigée par des hommes fait à ma sœur, à ma tante à ma voisine à ma fille à ma maman . Oui je cris et demande pardon à toutes ces femmes violées, battues , sans emploi et qui chaque jour doit seule nourrir ses enfants ...Oui Pardon .Mais fort de la "Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne " rédigée et proclamée par Olympe de GOUGES en 1791 en pleine Révolution Française et devant Robespierre, Danton et consort .. ;oui à mon tour je fais mienne cette Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne " comme je fais mienne la déclaration du collectif des Femmes Réunionnaises.
Je sais une chose . La Femme est l’avenir de l’Homme comme dit le poète et j’ajoute "femme brise tes chaînes et je serai libéré".