
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Numéro spécial Solidarité Palestine
3 juillet 2020
Depuis la pandémie Covid-19, l’embargo contre Cuba est encore plus cruel. C’est un crime contre l’humanité.
Les USA n’ont jamais digéré qu’un peuple, si proche de chez eux, puisse résister à leur influence et choisir la voie du communisme.
En 1960, Lester D. Mallory, sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires interaméricaines reconnaissait que « la majorité des Cubains soutenait Castro » ; aussi, convenait-il de provoquer « le désenchantement et le découragement [par] l’insatisfaction et les difficultés économiques, la faim, [pour obtenir] le renversement du gouvernement ».
Ainsi débutaient les sanctions économiques, qui vont s’amplifier jusqu’à devenir l’embargo que l’on connait aujourd’hui.
Un an après, 1 500 mercenaires financés par la CIA débarquent à la Baie des Cochons. L’invasion est repoussée en moins de 72h et la tentative de coup d’état échoue lamentablement, signant un échec parmi les plus humiliants de l’histoire des USA.
Au grand damne US, le régime et le peuple cubains ont également trouvé les ressources économiques pour résister au blocus. Notamment grâce au soutien financier de l’Union Soviétique.
Avec la chute du mur de Berlin et la disparition de l’URSS, les USA pensent pouvoir porter l’estocade. George Bush ordonne l’extraterrito-rialité des sanctions accompagnant l’embargo contre Cuba : les navires qui livrent Cuba sont dès lors interdits d’entrée aux USA (même si la compagnie n’est ni américaine, ni cubaine). C’est totalement interdit par le droit international (mais ils l’ont fait souvent depuis, contre l’Iran, par exemple). Conséquence : les rares importations qui n’étaient pas soumises à embargo deviennent beaucoup plus chères car Cuba doit se faire livrer par bateau spécial. Dans les faits, il s’agit d’une extension de l’embargo.
Mais rien n’y fait, les Cubains sont coriaces et ne flanchent pas. Bill Clinton fait alors voter la fumiste loi Helms-Burton qui menace les « partenaires américains » du feu états-unien s’ils entreprennent la moindre activité commerciale ou financière à Cuba.
Après le bâton, les USA agitent la carotte. En 1998, Bill Clinton déclare que « Cuba n’est plus une menace pour les États-Unis ». Entre renforcements de sanctions et ouvertures humanitaires, la politique états-unienne souffle le chaud et le froid. Obama lance à Castro « todos somos americanos ». Mais, personne n’est dupe. Finalement, après un pas en avant, il fait deux pas en arrière lorsque les Cubains refusent les conditions impérialistes de sortie de l’embargo.
Durant cette période, Cuba s’est développé. La culture et la fierté populaire viennent à bout des privations par la créativité et l’innovation insulaire. Par exemple, la canne à sucre sert à produire des tuyaux “PVC”. Sur le plan social, l’illettrisme a disparu et tous les jeunes sortent de l’école diplômés. Le système de santé est un des plus performant au monde. La pharmacopée cubaine est venue à bout du diabète !
Et l’embargo n’a pas entravé la solidarité internationaliste cubaine. L’histoire retiendra que c’est grâce au soutien décisif Cuba que l’ANC pourra résister en Afrique du Sud. C’est aussi Cuba qui apportera le plus grand contingent de médecins pour endiguer Ebola en pleine crise en Afrique. Cuba a apporté son expertise de gestion de crise sanitaire à plusieurs pays, y compris occidentaux, depuis le début de la pandémie du Covid-19.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)