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12.000 personnes ont signé un appel condamnant les propos « d’une partie des élites françaises »
23 mai 2011
En France, un collectif de plusieurs associations a décidé d’interpeller l’opinion publique au sujet de plusieurs propos tenus par des commentateurs de l’affaire concernant l’ancien directeur du Fonds monétaire international.
À l’initiative d’Osez le féminisme, de la Barbe et de Paroles de Femmes, un appel intitulé "Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent" a été rendu public samedi sur le site du "Monde". Cet appel a été signé vendredi par plus de 1.500 personnes dont Audrey Pulvar, Florence Foresti, Clémentine Autain, Françoise Héritier, Florence Monteynaud, Marie-Françoise Colombani, Agnès Bihl, Annie Ernaux, Geneviève Fraisse, Julien Bayou, Patric Jean, Dominique Méda, Annick Coupé, Caroline Mecary, Giulia Foïs...
Hier, Osez le féminisme annonçait que 12.000 personnes ont signé ce document sur son site.
Plusieurs associations féministes soutiennent également l’appel, notamment Planning Familial, Mix-Cité, le Laboratoire de l’Egalité, les Chiennes de Garde, la Maison des Femmes de Montreuil, Bagdam Espace lesbien, SOS Les mamans, Association la Lune, l’ANEF, l’Espace Simone de Beauvoir.
Les initiateurs de l’appel organisaient hier un rassemblement à Paris.
Le texte peut être signé ici : http://www.osezlefeminisme.fr/article/sexisme-ils-se-lachent-les-femmes-trinquent
"Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent"
Voici le texte mis en ligne sur le site du "Monde".
« Depuis une semaine, nous sommes abasourdies par le déferlement quotidien de propos misogynes tenus par des personnalités publiques, largement relayés sur nos écrans, postes de radio, lieux de travail comme sur les réseaux sociaux. Nous avons eu droit à un florilège de remarques sexistes, du « il n’y a pas mort d’homme » au « troussage de domestique » en passant par « c’est un tort d’aimer les femmes ? » ou les commentaires établissant un lien entre l’apparence physique des femmes, leur tenue vestimentaire et le comportement des hommes qu’elles croisent.
Nous sommes en colère, révoltées et révoltés, indignées et indignés.
Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi dernier, mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine. Nous assistons à une fulgurante remontée à la surface de réflexes sexistes et réactionnaires, si prompts à surgir chez une partie des élites françaises.
Ces propos illustrent l’impunité qui règne dans notre pays quant à l’expression publique d’un sexisme décomplexé. Autant de tolérance ne serait acceptée dans nul autre cas de discrimination.
Ces propos tendent à minimiser la gravité du viol, tendent à en faire une situation aux frontières floues, plus ou moins acceptables, une sorte de dérapage. Ils envoient un message simple aux victimes présentes et futures : « ne portez pas plainte ». Nous le rappelons : le viol et la tentative de viol sont des crimes.
Ces propos prouvent à quel point la réalité des violences faites aux femmes est méconnue. De la part d’élites qui prétendent diriger notre société, c’est particulièrement inquiétant. 75.000 femmes sont violées chaque année dans notre pays, de toutes catégories sociales, de tous âges. Leur seul point commun est d’être des femmes. Le seul point commun des agresseurs, c’est d’être des hommes.
Enfin, ces propos font apparaître une confusion intolérable entre liberté sexuelle et violence faite aux femmes. Les actes violents, viol, tentative de viol, harcèlement sont la marque d’une volonté de domination des hommes sur le corps des femmes. Faire ce parallèle est dangereux et malhonnête : ils ouvrent la voie aux partisans d’un retour à l’ordre moral qui freine l’émancipation des femmes et des hommes.
Les personnalités publiques qui véhiculent des stéréotypes qu’on croyait d’un autre siècle insultent toutes les femmes ainsi que toutes celles et ceux qui tiennent à la dignité humaine et luttent au quotidien pour faire avancer l’égalité femmes–hommes. »
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