
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Drames dans l’océan Indien
16 mai 2015
La question des migrants s’internationalise, après l’Europe confrontée à ses milliers de personnes venues chercher une meilleure vie, ce sont plus de 7000 migrants qui sont arrivés sur les côtes thaïlandaises.
En perdition sur des bateaux dans les mers d’Asie du Sud-Est, des centaines sont refoulés depuis plusieurs jours par les différents pays de la région. Selon certains médias, les passagers des navires pourraient être des Rohingyas, minorité ethnique originaire de Birmanie et du Bangladesh, dont beaucoup sont apatrides.
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme s’est déclaré vendredi 15 mai « consterné » par l’attitude de trois pays du sud-est asiatique qui refoulent des migrants affamés. Jeudi 14 mai, un navire en perdition au large des côtes du sud de la Thaïlande s’approche du rivage, avec à son bord 300 personnes affamées. Dans le navire, une dizaine de personnes ont trouvé la mort en cours de route, et leurs cadavres ont été jetés dans l’océan Indien.
Le bateau dérive depuis deux mois depuis le golfe du Bengale, sur le fanion, un drapeau flotte avec une phrase d’appel de détresse : « Nous sommes des Rohingya de Birmanie ». Cette minorité ethnique birmane est considérée par les Nations unies comme l’une des plus persécutées de la planète, ce qui n’est pas près de s’arrêter. Après avoir reçu des vivres et vu leur moteur réparé par la marine thaïlandaise, elle les aurait forcés à poursuivre leur dérive vers l’Indonésie.
Trois jours plus tôt, 1 400 clandestins ont été découverts dans cinq bateaux au large des côtes des deux pays. Cers découvertes mettent en exergue une volonté aussi farouche que les migrants de la Méditerranée, à vouloir fuir la misère de leur pays.
Cependant, les autorités thaïlandaises empêchent les migrants d’aborder sur ses côtes sous prétexte qu’il s’agit d’immigration illégale. La Malaisie et l’Indonésie viennent d’annoncer qu’elles repousseront leurs bateaux endommagés. Les migrants sont en très majorité des Birmans musulmans rohingya, une population de plus d’un million de personnes. Une loi du Myanmar leur interdit toute citoyenneté.
Accusé depuis des années de cacher le trafic d’être humain sur son territoire, la Thaïlande a décidé de convoquer ce 29 mai, un « sommet d’urgence » avec une quinzaine de pays concernés, et principalement la Malaisie, l’Indonésie, la Birmanie et le Bangladesh, mais aussi les Etats-Unis et l’Australie.
La Birmanie a d’ores et déjà annoncé qu’elle pourrait boycotter la réunion : « Il est peu probable que nous participions. Nous n’accepterons pas s’ils [les Thaïlandais] nous invitent uniquement pour alléger la pression à laquelle ils sont confrontés », a indiqué Zaw Htay, directeur de cabinet du président birman, Thein Sein.
Arrivé au pouvoir, le premier ministre thaïlandais, Prayuth Chan-ocha, et chef de la junte militaire a promis de s’atteler au phénomène croissant du trafic humain dans son pays. D’autant plus qu’une cinquante de policiers thaïlandais ont été récemment sanctionnés pour avoir collaboré avec les trafiquants, mais les sanctions sont restées administratives.
Toutefois, Bangkok a proposé de construire des refuges pour ceux qui sont déjà arrivés, mais la proposition est rejetée en bloc par les populations locales, qui ne veulent pas cohabiter avec ces nouveaux arrivants.
Pour le responsable pour la Thaïlande de Human Rights Watch, Sunai Phasuk, l’annonce de ce sommet est une satisfaction, car « pour la première fois, le gouvernement thaïlandais entend ne plus rien négliger » dans la lutte contre le trafic humain. « Des enquêtes sont en cours qui mettent en cause des politiciens locaux et des policiers. Mais qu’en est-il des militaires ? », s’est-il cependant interrogé.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a demandé aux gouvernements d’Asie du sud-est de « garder leurs frontières et les ports ouverts pour aider les personnes vulnérables ». Ce dernier a rappelé aux gouvernements « l’obligation de sauvetage en mer et l’interdiction du refoulement ».
Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, s’est dit « consterné » par cette politique qui consiste à repousser les bateaux car elle « conduira forcément à de nombreux décès susceptibles d’être évités ». Pour sa part, Phil Robertson, directeur adjoint en Asie de Human Rights Watch, a prévenu que « le monde jugerait ces gouvernements sur la façon dont ils traitent les hommes, femmes et enfants les plus vulnérables ». Ce dernier a appelé à « cesser de jouer au ping-pong humain ».
Sai Lin
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)