“Marche blanche” cet après-midi

Dire stop à la gangrène de la violence

25 novembre 2006

Une marche blanche pour l’élimination des violences faites aux femmes a lieu cet après-midi, du Jardin de l’Etat au Barachois, à l’appel d’un Collectif de 43 associations. C’est cette année la 4ème édition et elle a gagné en ampleur, par le nombre des associations participantes.
Pour Chance-Egale, qui coordonne l’événement pour la 2ème année consécutive, ce rassemblement cherche à sensibiliser la société dans toutes ses composantes, au phénomène grave de la violence : violences entre adolescents et jeunes qui se tuent pour un rien ; violences dans les couples, dans la famille, où les enfants sont les premières victimes.
Le phénomène fait figure de “gangrène” sociale et seule une mobilisation forte et très large de tous et toutes peut l’arrêter.
La Commission départementale contre les violences (CODEV), réunie expressément hier pendant plus de 3 heures sous la co-présidence de Nassimah Dindar, Présidente du Conseil général et de Pierre-Henry Maccioni, Préfet, a envisagé la reconduction d’un large dispositif d’actions contre les violences (compte-rendu dans notre édition de lundi).
Ces actions seront d’autant plus efficaces qu’elles associeront un large partenariat : depuis l’école et l’apprentissage du respect entre garçons et filles jusqu’aux actions de justice, en passant par l’accueil des femmes violentées dans les commissariats et en gendarmerie, le pôle régional de victimologie et la création de nouvelles structures d’hébergement temporaires et d’urgence.
« Il faut aussi prendre en considération les hommes en souffrance », ajoute une responsable de Chance-Egale. Le Collectif a en effet cherché à associer le plus grand nombre d’hommes à la prise de conscience et à la manifestation de ce jour. Casser le cercle de la violence dans les familles et dans la société nécessite l’implication du plus grand nombre, toute l’année : tout le monde en est d’accord.
C’est aujourd’hui le temps de l’action silencieuse, pour rappeler que trop longtemps, les femmes violentées se sont tues, et pour inviter à d’autres formes d’actions.

P. David


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus