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“Marche blanche” contre les violences faites aux femmes
22 novembre 2008, par
La Réunion a 350 ans d’Histoire, dont 300 ans sous le régime colonial. Ce système colonial reposait sur le racisme et la discrimination, imposés par la violence.
Dans cette société, la femme était encore davantage la cible de la violence.
Ce n’est qu’aux municipales du 27 mai 1945 que les Réunionnaises ont eu le droit de voter pour la première fois. Beaucoup ont soutenu activement la lutte pour l’abolition du statut colonial menée par le CRADS (Comité Républicain d’Action Démocratique et Sociale), conduit par le docteur Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. Elles ont donc activement participé aux succès de ce mouvement, avec 12 Mairies gagnées sur 23. Ce premier succès se traduisait par l’entrée des femmes pour la première fois dans les instances politiques, pour défendre leurs droits et l’égalité.
Cette dynamique allait s’amplifier quelques mois plus tard lors d’élections décisives à l’Assemblée nationale constituante du 21 octobre. Le CRADS obtient deux députés, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche, pour un mandat clair : l’abolition du statut de colonie de La Réunion. Cette mission sera concrétisée lors de la promulgation de la loi du 19 mars 1946, votée à l’unanimité de la représentation nationale.
Cette loi a fait entrer La Réunion dans la société de droit.
Mais la période coloniale laisse des séquelles au niveau des inégalités et des discriminations. Le Réunionnais ne sera pas libre tant qu’il n’aura pas le respect de l’autre, et tant qu’il ne respectera pas les autres, notamment les femmes. Cela explique que l’héritage des séquelles coloniales amplifie le grave problème des violences faites aux femmes.
Les violences contre les femmes sont un fléau qui concerne tout le pays, et il est essentiel de se mobiliser contre ce phénomène. Car aussi longtemps qu’une seule femme souffrira de violences, La Réunion ne sera pas libérée des survivances négatives du passé.
M. M.
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