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Journée mondiale contre le travail des enfants dans 3 jours
9 juin 2016
Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants – célébrée le 12 juin – est consacrée au travail des enfants dans les chaînes de production. Avec 168 millions d’enfants toujours victimes du travail des enfants, toutes les chaînes de production, de l’agriculture à l’industrie, des services à la construction, courent le risque d’employer des enfants. L’Organisation internationale du Travail rappelle l’ampleur de ce drame et souligne que l’éradication du travail des enfants fait partie des Objectifs du développement durable.
Le travail des enfants est présent dans de nombreuses professions, en particulier dans l’économie rurale et informelle et dans les domaines où la gouvernance du marché du travail, les syndicats et les organisations d’employeurs sont souvent fragiles ou inexistants ainsi que dans ceux où les inspecteurs du travail n’ont pas la capacité d’intervenir. Dans les chaînes de production, le travail des enfants peut intervenir dans de petits ateliers ou à domicile, ce qui le rend difficile à déceler et à combattre. Si de nombreux enfants sont susceptibles d’être astreints au travail dans la production de produits ou de services faisant l’objet d’échanges sur les marchés internationaux, un nombre beaucoup plus élevé d’entre eux travaillent à la production d’articles destinés à la consommation nationale.
Le travail des enfants prive les filles et les garçons de leurs droits : le droit d’être à l’abri du danger, le droit à une éducation et à une formation professionnelle de qualité ainsi que le droit au jeu et au repos. L’abolition du travail des enfants est un droit de l’homme fondamental et, au même titre que les autres principes et droits fondamentaux au travail, en particulier la liberté syndicale et le droit de négociation collective, il est indispensable à l’instauration d’un travail décent pour tous.
La cible spécifique (8.7) relevant du nouvel Objectif de développement durable n° 8 sur le travail décent et la croissance économique appelle à prendre des mesures immédiates pour éradiquer le travail forcé, mettre fin aux formes contemporaines d’esclavage et à la traite d’êtres humains, assurer l’interdiction et l’élimination des pires formes de travail des enfants et, d’ici à 2025, éliminer le travail des enfants sous toutes ses formes.
Pour réaliser cet objectif, l’action collective doit accélérer les progrès et mieux mettre à profit les connaissances et ressources existantes. Les entreprises devraient adopter des pratiques commerciales responsables, qui respectent les droits de l’homme et les autres droits au travail dans les pays et communautés où elles exercent leurs activités. Le dialogue entre la direction de l’entreprise et les syndicats devrait venir appuyer et refléter ces pratiques.
Le travail des enfants peut être difficile à déceler. Les entreprises multinationales peuvent y être associées directement dans les chaînes de production internationales, par l’entremise de leurs propres installations, fournisseurs ou sous-traitants, ou simplement en exerçant leurs activités dans des domaines où le travail des enfants est fréquent. Dans de nombreux cas, le travail des enfants est engendré par la pauvreté des familles et des collectivités, due à l’absence de travail décent pour les adultes et les jeunes ayant atteint l’âge légal pour travailler, en raison de l’insuffisance des salaires, d’une faible sécurité du revenu et d’une protection sociale inadéquate, souvent liées à l’insuffisance des prix payés aux fournisseurs ; et due à l’impossibilité d’accéder aux soins de santé et à une éducation et une formation professionnelle gratuites de qualité. Le travail des enfants est présent dans les situations où les relations de travail sont fragiles et où il n’y a pas de liberté syndicale ainsi que dans les entreprises familiales informelles qui ne sont pas en mesure de recruter des travailleurs adultes pour accomplir le travail non rémunéré de leurs enfants à leur place.
La lutte contre le travail des enfants dans les chaînes de production nécessite des efforts concertés sur tous les fronts. Les états doivent s’interroger sur la protection réellement offerte par leur législation et leur politique nationales contre le recours au travail des enfants dans les entreprises et, le cas échéant, envisager d’en renforcer le contenu ou l’application effective.
Le dialogue social a toujours été et continue d’être essentiel pour réaliser des progrès durables. Les organisations d’employeurs déploient de plus en plus d’efforts pour mettre fin au travail des enfants dans les chaînes de production en fournissant à leurs membres conseils et orientations sur la façon d’agir contre celui-ci. Les syndicats jouent un rôle central dans la lutte contre le travail des enfants, en organisant des formations pour le prévenir, en promouvant des conditions de travail sûres et saines et en intégrant les questions relatives au travail des enfants dans les conventions collectives avec les entreprises, y compris dans les accords mondiaux.
Pour les entreprises, il est primordial de se conformer à la loi et de respecter les droits de l’homme et les droits au travail internationalement reconnus : elles devraient suivre les orientations énoncées dans la Déclaration de l’OIT sur les entreprises multinationales ainsi que les conclusions des organes de contrôle de l’Organisation et prendre des mesures pour éviter de porter atteinte au droit des enfants de ne pas être forcés à travailler. L’outil d’orientation sur le travail des enfants mis au point par l’OIT et l’Organisation internationale des employeurs (OIE), Outil d’orientation du BIT et l’OIE sur le travail des enfants destiné aux entreprises, qui vient d’être publié, aide les entreprises à apprendre comment lutter contre le travail des enfants dans une perspective globale et avec efficacité. Par ailleurs, la publication de 2016 Trade Unions and Child Labour : A Tool for Action est un manuel qui a été conçu afin d’appuyer des actions syndicales efficaces visant à éradiquer le travail des enfants.
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