
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
25 juin 2005
Le P.C.R. a publié hier le communiqué suivant :
(Page 2)
"Quarante ans après le début des faits, le drame des “enfants de la Creuse” resurgit par des témoignages, des articles de presse, des livres, des films et des actions en justice. Il rappelle de bien mauvais souvenirs et frappe notre conscience.
Quarante ans après, ceux qui en furent les victimes essaient d’obtenir des informations sinon des explications et aussi des réparations. Elles se heurtent à un mur et au jeu stupide d’une administration qui refuse d’assumer toute responsabilité.
Quarante ans après les faits, une chape de plomb continue de peser sur cette épisode tragique. Toutes les actions entreprises pendant les années 60 et 70 pour favoriser la migration de jeunes Réunionnais ont été popularisées et valorisées. L’envoi de plus d’un millier de jeunes enfants - d’abord vers la Creuse et ensuite vers d’autres départements - a été tu et caché. À ce jour et à de rares exceptions près, les témoins ou les acteurs de cette opération encore vivants se taisent. La chape de plomb que l’on fait peser - jusqu’à ces jours-ci - sur ce qui apparaît comme une véritable déportation, constitue à elle seule une condamnation sans appel de toute cette opération. Elle implique clairement que tout ne fut possible que grâce à tout un réseau de complicités tant politiques qu’administratives témoignant des conditions post-coloniales de l’époque. Même si des cas de réussites individuelles ont été possibles, ce silence et cette volonté d’étouffement ne laissent rien présager de bon quant au sort réservé à la majorité de ces jeunes, notamment les filles, au point où il est difficile aujourd’hui de savoir où ils sont tous passés et ce qu’ils sont devenus.
À notre connaissance, il n’existe dans le monde qu’un seul autre cas comparable : c’est celui qui fut réservé à des milliers d’enfants issus souvent de viols pratiqués par des hommes blancs sur les femmes aborigènes d’Australie. Ces enfants métis furent arrachés à leurs mères, enfermés dans de véritables camps de déportés où ils furent maltraités, forcés à travailler et, pour la plupart, violés.
C’est dans des conditions quasi-identiques que plus d’un millier d’enfants réunionnais furent arrachés à leurs parents, sans le libre consentement ni des uns ni des autres et sous l’inhumain prétexte de faire leur bonheur malgré eux. Cela ressort du crime contre l’humanité.
C’est un véritable devoir pour nous d’apporter notre concours à celles et ceux d’entre eux qui, inlassablement, luttent pour faire connaître ce crime et obtenir réparation.
Le PCR appelle tous les Réunionnais à :
1 - contribuer à la sensibilisation et à la mobilisation de l’opinion publique ;
2 - exiger que toute la lumière soit faite sur ce drame ;
3 - établir clairement les responsabilités ;
4 - exiger que les victimes de ce drame obtiennent les réparations qu’elles souhaitent".
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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Messages
5 décembre 2013, 10:34, par puisais
Bonjours,
J’ai 64 ans dont 24 passés à la Réunion. Arrivé dans ce beau pays dans les années 85, j’étais loin de penser qu’il ait pu germé dans le cerveau d’un ministre de la république, ce crime que quelques années auparavant la france (je l’écris sans majuscule) attribuait au nazis.
Comment a-t-on pu « déporter » tant d’enfants, leur mentir, mentir aussi à leurs parents. Leurs faire croire qu’ils allaient vivre dans les beaux quartiers, apprendre, étudier. Loin de tout cela, ils étaient employé comme esclaves dans les fermes de la creuse (là aussi sans majuscule).
Deux fois j’ai regardé ces reportages, deux fois j’ai pleuré. Pleuré de honte d’être français et d’avoir à partager ce fardeau. Encore aujourd’hui, quand je vois ces hommes et ces femmes, dont la vie à été brisée, une enfance torturée, violée, mon cœur saigne. Leur donnera-t-on réparation ? Que devrai-je faire pour réparer, car je suis Français tout comme eux l’étaient ?
Entendrons nous le remords de ces creusois qui à la sortie de l’église allaient jeter quelques miettes de pains au Noirot de la ferme, ou à la servante Chocolat qui avait du faire le lit, balayer, et préparer le déjeuner, levée depuis cinq ou six heures du matin. Entendrons nous les politiques enfin, traduire en justice ces bourreaux, dont l’instigateur, député Réunionnais hélas mort depuis, mais dont beaucoup sont encore vivants, tout ces hommes, ces femmes qui se sont pervertis en s’associant à ce « génocide » n’ayons pas peur des mots, même si il peuvent blesser, car si ils n’ont pas été tués ou massacrés, c’est leur vie et leurs espoirs qui ont été tués, quand verrons nous, ne serait-ce que pour la mémoire collective, ces gens devant les tribunaux.
Je sais qu’il y a beaucoup de personnes ici qui pensent comme moi et heureusement, je souhaite que toutes ces personnes qui ont au fond du cœur tout comme moi beaucoup d’humanité, je souhaite que nous nous unissions pour dire enfin « oui, nous regrettons, oui nous allons réparer, oui nous allons vous installer dans notre mémoires pour penser à vous chaque jour »
Je quitte la france dans quelques semaines, non pas à cause de cet évènement tragique, mais à cause de tout ce qui se passe actuellement. Mais l’histoire passée hélas se répète et comme on dit quand on est pas bien quelque part le mieux c’est de partir.
Adieu France je t’ai aimé, je t’ai servi, j’ai travaillé dur pour toi, mais le merci et la reconnaissance ne viennent pas, alors adieu.
Jean-Michel
19 février 2014, 11:52, par Saint-Prix
RÉPARATION