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Un travailleur handicapé perd son outil de travail (suite)
7 janvier 2006
Hier, nous vous faisions l’écho de l’initiative de l’association Momon Papa lé là, qui soutenait Maximin Ramaye, propriétaire de Max’Samoussas. Peine perdue malheureusement ! Son stand a tout bonnement été rasé par les ouvriers de la CIREST.
Avant-hier, ce qui restait du stand de Maximin Ramaye a été tout bonnement détruit, sous la bonne garde de la police municipale, et sous les yeux du pauvre sinistré. C’est inquiétant. Alors qu’aucune enquête policière n’a été faite pour comprendre si l’incendie était accidentel ou criminel, un arrêté municipal sommait Maximin Ramaye - qui pourtant détient un document officiel de la mairie de Saint-André pour occuper les lieux - de quitter son emplacement.
Parle-t-on d’entrave à la justice ? "Normalement, il y a des scellés pour que les policiers puissent enquêter et comprendre ce qui s’est réellement passé. Là, un arrêté municipal fait que tout soit rasé avant qu’ils fassent leur travail. Tout propre, tout net", s’indignait Patrick Savatier, en ne constatant par ailleurs aucun contact du côté de la mairie et du président de la CIREST.
Voilà, aujourd’hui on peut le dire. Maximin Ramaye a bel et bien perdu son outil de travail. Lui qui dormait sur son lieu de travail a en même temps perdu son petit logement, sans aucune proposition de relogement, sans aucune possibilité de reprendre au plus vite son activité qui lui permettait de vivre.
Une cohésion sociale paradoxale !
Après les grands discours sur la cohésion sociale, l’emploi et la prise en compte de l’handicap, on s’étonne qu’une telle histoire n’ait pu trouver une issue plus conciliante. Pour Yvon Virapin, conseiller régional et général de Saint-André, "la mairie aurait dû lui trouver un autre emplacement, au lieu de le dissuader de travailler et de l’envoyer vers l’assistance". Certes, il était branché sur le réseau électrique de la salle des fêtes de Saint-André, mais ne bénéficiait-il pas d’une autorisation municipale dûment signée par la Mairie ?
"D’un point de vue humain, on se rend bien compte que cela est paradoxal, alors même que l’on parle de cohésion sociale. Après la visite de Jean-Louis Borloo et de Nassimah Dindar, on voit que cela reste du cinéma. La Mairie de Saint-André ne joue pas son rôle en termes de cohésion sociale. Il est tout à fait regrettable qu’un homme qui essaie de s’en sortir soit traité de la sorte par la Mairie. S’il n’était pas dans la légalité, il fallait que la mairie l’aide à entrer dans la légalité", note par ailleurs le conseiller général Eric Fruteau, également conseiller municipal.
Merci Momon Papa lé là
Le sénateur-maire de Saint-André et son fils, président de la CIREST, ne savent donc pas ce qu’est avoir le cœur sur la main. Nous le savions par avance. Du moins, sait-on présentement qu’ils ne se préoccupent pas des petites gens, les abandonnant à leur triste sort ? Heureusement que notre pays compte des associations “gran kèr rouvèr”, et l’exemple de l’association Momon Papa lé là reste exemplaire, continûment fidèle à ses valeurs et ses idées. Elle a décidé d’accueillir gracieusement Maximin Ramaye, le temps qu’une solution durable lui soit proposée.
Pour l’heure, à défaut de l’intervention du CCAS de Saint-André, nous savons que l’association Momon Papa lé là l’assistera dans ses démarches, pour qu’il puisse bénéficier des aides dues à son handicap. Par une démarche citoyenne, on peut faire de grandes choses. Nous ne le répéterons jamais assez ! Ce travailleur handicapé, qui fabrique ses friandises d’une seule main, doit pouvoir profiter du fonds AGEFIPH, lui permettant de remonter son petit commerce, au grand dam de ses bourreaux. Peut-être pourra-t-il un jour compter sur le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Saint-André ? Allez ! merci Momon Papa lé là.
Bbj
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