Marche blanche

Femmes battues, société perdue

28 novembre 2005

Hier matin, au départ du Jardin de l’État à Saint-Denis, un cortège de plus de 300 personnes s’est déroulé le long de l’avenue de Paris en solidarité aux femmes victimes de violences. Une marche silencieuse qui vise à s’interroger sur la société que nous voulons construire ensemble, dans le respect de la dignité humaine.

Quelles que soient leur couleur politique, leur appartenance religieuse, leur classe sociale : à l’image de la diversité des victimes, tous les participants à la Marche blanche ont souhaité marqué leur refus de ces violences, physiques et psychologiques, infligées aux femmes, au sein de leur famille, dans leur travail, sur la voie publique.
La violence conjugale, l’une des formes de maltraitance faite aux femmes la plus répandue dans notre département, doit nous interpeller sur l’image corrosive qui est délivrée à nos enfants. "Quand la femme souffre, c’est la famille qui souffre et donc la société toute entière", rappelait Céline Lucilly, à l’origine de la mobilisation. Alors que 163 États ont ratifié la convention visant à l’élimination des violences à l’égard des femmes, Huguette Bello, présidente de l’UFR, souligne que ces bonnes intentions doivent s’en suivrent de faits. Car les femmes continuent à souffrir dans nos sociétés dites civilisées et par-delà le monde.
Sur le podium du Barachois, pour clôturer la marche, elle rappelle que seulement deux juges et deux procureurs en France ont mis en application la procédure qui prévoit l’expulsion du mari violent du domicile conjugal. "Pour les femmes, il n’y a pas d’urgence civile, ni politique !", conteste fermement la députée. Elle a enfin rappelé que cette mobilisation ne se dirigeait pas à l’encontre des hommes, mais qu’elle allait dans le sens de la libération de notre société pour que la "solidarité et la liberté grandissent au sein de notre République."

Estéfani


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Messages

  • Au bout de 9ans de vie comune jé enfin trouvé le courage pr mé 3enfan de dir stop a la violence phisik é psyco ke je subisser devan mé ptis jé ossi u le courage daller pauser une plainte et il a etai condaner a 1an de prison ferme mai il et tjr en liberter et moi je vi cacher de peur des represalle je me san abandoner de tous et je né plu aucun moyen me protéjer face a lui la justice ki reste sourde et muete je ve fuir mé ou ?avec 3enfan se msg et un sos


Témoignages - 80e année


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