
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon l’OIT, les femmes toujours moins susceptibles que les hommes d’être actives sur le marché du travail dans la plupart des régions du monde
12 mars 2018
Malgré des progrès sensibles au cours des vingt dernières années, les chiffres actualisés de l’OIT montrent la persistance des inégalités entre hommes et femmes en matière d’accès au marché du travail, de chômage et de conditions de travail.
Dans la plupart des régions du monde, les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’être actives sur le marché du travail et ont plus de risques d’être au chômage, selon une nouvelle étude de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publiée à la veille de la Journée internationale de la femme (célébrée le 8 mars).
Selon le rapport Emploi et questions sociales dans le monde : Aperçu global des tendances pour les femmes 2018 le taux d’activité mondial des femmes – 48,5 pour cent en 2018 – est toujours inférieur de 26,5 points de pourcentage à celui de leurs homologues masculins. En outre, le taux de chômage mondial des femmes pour 2018 – 6 pour cent – est approximativement de 0,8 point de pourcentage plus élevé que celui des hommes. Au total, cela veut dire que pour dix hommes ayant un emploi, seules 6 femmes en ont un.
« En dépit des progrès enregistrés et des engagements pris pour continuer de progresser, les perspectives des femmes au travail sont encore loin d’être équivalentes à celles des hommes », explique Deborah Greenfield, Directrice générale adjointe de l’OIT pour les politiques.
« Qu’il s’agisse d’accès à l’emploi, d’inégalités salariales ou d’autres formes de discrimination, nous devons faire davantage pour inverser cette tendance persistante et inacceptable en mettant en place des politiques adaptées aux femmes, qui prennent aussi en considération la dissymétrie des exigences auxquelles elles font face en termes de responsabilités familiales et domestiques », a-t-elle ajouté.
Cependant, l’étude signale de nettes disparités en fonction du niveau de richesses des pays.
Par exemple, les différences entre les taux de chômage des hommes et des femmes sont relativement minces dans les pays développés. Les femmes enregistrent même des taux de chômage inférieurs à ceux des hommes en Europe orientale et en Amérique du Nord.
A l’inverse, dans des régions comme les Etats arabes et l’Afrique du Nord, les taux de chômage des femmes sont toujours deux fois plus élevés que ceux des hommes, en raison de normes sociales qui continuent de faire obstacle à la participation des femmes à l’emploi rémunéré.
Autre exemple illustrant ces différences, l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes se resserre dans les pays développés et les pays en développement alors qu’il continue de se creuser dans les pays émergents. Cependant, ce n’est peut-être que le reflet du nombre grandissant de jeunes femmes qui, dans ces pays, intègrent l’enseignement formel, ce qui retarde leur entrée sur le marché du travail.
Le rapport montre aussi que la qualité des emplois qu’occupent les femmes est très insuffisante. Par exemple, par rapport aux hommes, les femmes sont encore deux fois plus susceptibles d’être des travailleuses familiales non rémunérées. Ce qui signifie qu’elles participent à une entreprise familiale à vocation commerciale mais en subissant des conditions d’emploi vulnérables, sans contrat écrit, ni respect de la législation du travail et des conventions collectives.
Si dans les pays émergents la proportion de femmes parmi les travailleurs familiaux non rémunérés a chuté au cours de la décennie écoulée, dans les pays en développement elle demeure élevée, atteignant 42 pour cent de l’emploi féminin en 2018, contre 20 pour cent de l’emploi masculin, sans aucun signe d’amélioration d’ici à 2021.
De ce fait, les femmes sont toujours surreprésentées dans l’emploi informel des pays en développement.
Ces conclusions confirment aussi de précédentes recherches de l’OIT qui mettaient en garde contre les disparités entre hommes et femmes en matière de rémunération et de protection sociale.
S’intéressant aux femmes qui dirigent des entreprises, les auteurs notent qu’à l’échelle mondiale quatre fois plus d’hommes que de femmes exercent la fonction d’employeur en 2018. Ces disparités de genre se retrouvent aussi dans les postes d’encadrement où les femmes continuent de se heurter à des obstacles sur le marché du travail quand il s’agit d’accéder aux postes d’encadrement.
« La persistance des défis et des obstacles pour les femmes réduit la possibilité pour les sociétés d’ouvrir des pistes pour une croissance économique porteuse de développement social. La résorption des écarts entre hommes et femmes dans le monde du travail doit donc rester une priorité absolue si nous voulons parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser les femmes et les filles d’ici à 2030 », conclut Damian Grimshaw, Directeur du département de la recherche de l’OIT.
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