Près d’un an après son enlèvement au Nigeria

Francis Collomp libéré

16 novembre 2013

Le président de la République a annoncé aujourd’hui la libération de Francis Collomp. L’ingénieur français de 64 ans avait été enlevé le 19 décembre 2012 par le groupe Ansaru, dans le nord du Nigeria. Depuis cette date, il était retenu en otage.

L’otage réunionnais Francis Collomp est libre. C’est le président François Hollande qui a annoncé dimanche 17 novembre, via un communiqué de presse, la libération de l’ingénieur de 64 ans, retenu en otage au Nigéria depuis le 19 décembre 2012 par le groupe islamiste Ansaru, lié à Boko Haram.

Dans la publication de l’Élysée, le chef de l’État exprime "toute sa gratitude aux autorités du Nigéria [...] pour l’action décisive qui a été la leur" et informe qu’il "a demandé à Laurent Fabius de se rendre immédiatement au Nigéria pour accueillir Francis Collomp".

"Cette nouvelle tant attendue ne nous fait pas oublier que sept de nos compatriotes sont encore retenus en otage en Syrie, au Mali et au Nigeria. La France continuera inlassablement à travailler pour leur liberté", peut-on lire également lire dans le communiqué.

D’après une source proche du dossier, l’otage aurait profité d’un opération de l’armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram, pour s’évader. Francis Collomp se serait enfui pendant un échange de tirs entre l’armée nigériane et des membres du groupe Boko Haram, la porte de sa cellule n’étant pas fermée, aprécisé à l’AFP cette source. "Il a couru et s’est réfugié dans un poste de police", a-t-on poursuivi. Une autre source proche du dossier a précisé à l’AFP que ce poste de police était à Kaduna.

Le frère de Francis Collomp a exprimé dimanche son "immense soulagement". "J’ai appris cette nouvelle de la bouche du président qui m’a appelé de son avion en partance pour Israël", a-t-il déclaré à l’AFP.

"Je n’ai pas d’autre détail. Je sais seulement qu’il se trouve à Abuja (la capitale du Nigeria, ndlr). Nous en saurons plus dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté. "Je ne m’y attendais pas du tout, d’autant qu’Ansaru n’a jamais remis en liberté un otage. Mais on espère toujours", a poursuivi le frère de l’otage, qui réside près d’Aix-en-Provence.

Le groupe islamiste nigérian Ansaru avait diffusé en septembre une vidéo du Français. Sur ce document de trois minutes posté sur Internet et repéré par le réseau américain de surveillance des sites islamistes, le Français y lisait une déclaration.

(Source France 24)

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