#Bring back our girls

Goodluck Jonathan promet de tout mettre en oeuvre pour libérer les lycéennes enlevées dans le Nord du pays

4 mai 2014

Environ 19 jours après que plus de 200 lycéennes ont été enlevées de leur école dans l’Etat de Borno, dans le Nord du Nigeria, le président Goodluck Jonathan a déclaré dimanche que le gouvernement ne ménage aucun effort pour assurer le retour en toute sécurité des filles à leurs parents, même s’il reconnaît que les forces de sécurité n’ont pas encore réussi à savoir où se trouvent ces filles.

’’Nous leur assurons (parents et tuteurs) que nous allons ramener leurs filles’’, a indiqué le président Jonathan lors de son programme d’échange avec la presse diffusé en direct à la radio et à la télévision nationale.

’’La disparition de ces filles ne peut pas être un autre mystère que le monde ne peut pas résoudre’’, a-t-il affirmé en référence à l’avion de la compagnie malaisienne qui a disparu récemment.

Le président Jonathan a annoncé que l’armée avait utilisé des avions avec des équipements radars pour fouiller la forêt de Borno Sambisa, où seraient détenues les filles, sans les trouver.

Il a déclaré que les autorités travaillent actuellement sur une théorie selon laquelle les filles pourraient fort bien être dans des ’’communautés voisines ».

Le président nigérian a qualifié de ’’rumeur’’ l’information selon laquelle les jeunes filles auraient été mariées par leurs ravisseurs et emmenées vers les pays voisins, indiquant que les pays de l’Afrique du Nord et de l’Ouest ont été alertés et que les filles auraient été retrouvées si elles s’étaient rendues dans ces pays.

Il a admis qu’il n’y a pas d’informations claires sur les filles enlevées, affirmant par exemple que, même si la Police pense que 44 des filles sont rentrées chez elles, le directeur de l’école a mentionné que le nombre total des élèves revenues dans l’établissement s’élève à 53.

Le président Jonathan a exprimé sa sympathie avec les parents, les tuteurs et les parents des filles enlevées, en soulignant qu’il comprend que la situation est « traumatisante et douloureuse ».

Des manifestations se multiplient à travers le pays demandant des actions du gouvernement pour assurer le retour en toute sécurité des filles, qui auraient été enlevées par la secte Boko Haram.

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