
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Des personnes toujours incarcérées sans jugement sur la base d’un simple soupçon
12 juillet 2016
Prix Nobel de la Paix en 2009, Barack Obama a été pour le moment incapable de fermer le bagne de Guantanamo alors qu’il est resté président des États-Unis pendant deux mandats.
Avant-hier, les États-Unis ont adressé leurs remerciements au gouvernement italien.
Pour quelles raisons ?
Pour le « geste humanitaire » consenti par l’Italie. En effet, Rome a accepté d’accueillir un détenu yéménite jusque-là emprisonné à Guantanamo.
Ce détenu a été kidnappé en 2001 parce que les renseignements américains le soupçonnaient d’avoir combattu dans les rangs d’Al-Qaïda. Sur la base d’un simple soupçon, Fayiz Ahmad Yahia Suleiman est donc resté incarcéré plus de 14 ans à Guantanamo alors que, durant plus 5000 jours, aucun juge états-unien n’a jamais trouvé le moindre motif légal pour pouvoir l’inculper
Près de 15 années de privation totale de liberté, les fers aux mains et aux pieds, des interrogatoires brutaux, des tortures physiques (simulations de noyade) et morales (agressions contre la foi), sans jamais trouver la raison d’emprisonner cet homme !
En 2001, sur ordre de G.W. Bush, 779 hommes ont été enlevés illégalement, transportés tout aussi illégalement, emprisonnés sans raison dans un bagne — hors de tout contrôle juridique—, aménagé sur la base navale américaine installée au sud-est de Cuba. Aujourd’hui, 15 années plus tard, 78 personnes sont toujours prisonnières de ce bagne.
En novembre 2008, lors de sa première élection à la présidence des États-Unis, Barack Obama avait confirmé l’une de ses promesses de campagne : la fermeture rapide du bagne de Guantanamo.
Au terme de son 2e mandat, cette promesse n’a toujours pas été tenue.
L’excuse avancée par Barack Obama est que le Congrès refuse toujours de voter une loi autorisant le transfert de ces détenus vers le sol américain, comme réclamé par le président US. Selon Barack Obama, seul ce transfert sur le sol états-unien pourrait lui permettre de procéder à la fermeture définitive du bagne de Guantanamo.
Sauf que cette excuse est bien trop commode. Qu’on en juge : à l’automne 2013, les Républicains — majoritaires au Congrès — ont menacé le Président de ne pas approuver le budget, ce qui aurait pu déboucher sur une mise au chômage de tous les agents de l’État. Mis au pied du mur par Obama, le Congrès avait fini par céder. Cet épisode avait pourtant causé une perte de 24 milliards de dollars à l’économie américaine.
En septembre 2015, rebelote ! Les Républicains remettant en cause le droit à l’avortement veulent supprimer les 500 millions de subventions alloués au Planning Familial (Planned Parenthood) pour ses travaux de recherche. Obama tient bon et menace le Congrès d’user de son droit de véto. Face à cette menace, le 28 octobre 2015, le Congrès cède.
C’est donc bien la preuve que lorsque la volonté présidentielle est sans faille, le Congrès, bien que majoritairement hostile au président, est contraint de céder.
Mais, pour Guantanamo, là, pas d’ultimatum présidentiel, pas de menace de véto !
L’obstacle, mis par le Congrès à la volonté présidentielle proclamée de la fermeture d’un bagne illégal privant de liberté 779 personnes (78 aujourd’hui) détenues arbitrairement depuis 2001, serait-il plus insurmontable qu’une menace de blocage ayant entraîné une perte de 24 milliards de dollars ?
Et si chacun de nous s’efforçait de réfléchir librement aux véritables raisons pour lesquelles Barack Obama — pas plus que son Congrès — ne souhaite réellement voir ce bagne illégal être fermé ?
Jean
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