
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La région fait face à une crise sans précédent accélérée par la guerre en Ukraine
9 avril 2022
Si rien de plus n’est fait, le nombre de femmes, d’hommes et d’enfants touchés par une crise alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et du Centre devrait atteindre un nouveau record en juin 2022 à 41 millions, soit 4 fois plus qu’en 2019. En outre, le conflit en cours en Ukraine perturbe violemment le commerce mondial des denrées alimentaires, des engrais et des produits pétroliers, les prix déjà élevés des produits agricoles atteignant des records jamais vus dans la région depuis 2011.
Suite à la conférence de haut niveau de Paris sur la sécurité alimentaire et la situation nutritionnelle en Afrique de l’Ouest, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies appellent à des engagements politiques et financiers à plus long terme pour faire face à la la pire crise de sécurité alimentaire et nutritionnelle à avoir frappé la région en dix ans.
« La situation devient incontrôlable. Les besoins augmentent beaucoup plus rapidement que nous ne sommes actuellement en mesure de répondre », a déclaré Chris Nikoi, directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest. « Les gouvernements et les partenaires ont besoin d’un changement radical dans la lutte contre les moteurs de la faim et de la malnutrition. Des actions politiques audacieuses et rigoureuses sont nécessaires maintenant, notamment en levant les barrières au commerce régional et en veillant à ce que les besoins les plus aigus soient satisfaits pendant une période de soudure qui devrait être extrêmement difficile dans la région », a ajouté Nikoi.
Il existe un risque élevé que la crise alimentaire et nutritionnelle s’aggrave davantage en raison de l’insécurité persistante qui continue de provoquer des déplacements massifs de population, de l’impact de la crise climatique, des systèmes alimentaires perturbés, de la production alimentaire limitée, des obstacles au commerce régional et des retombées socio-économiques. de la pandémie qui a dévasté les économies nationales. En outre, le conflit en cours en Ukraine perturbe violemment le commerce mondial des denrées alimentaires, des engrais et des produits pétroliers, les prix déjà élevés des produits agricoles atteignant des records jamais vus dans la région depuis 2011.
Alors que l’augmentation des prix des denrées alimentaires de base a été constante dans tous les pays de la région, un bond stupéfiant de 40 % par rapport à la moyenne sur 5 ans a été observé au Libéria, en Sierra Leone, au Nigeria, au Burkina Faso, au Togo, au Niger, au Mali et en Mauritanie - mettant les repas de base hors de portée de millions de femmes, d’hommes et d’enfants.
« Cette crise alimentaire sans précédent à laquelle la région est confrontée nous offre une opportunité de nous attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire dans la région en développant des systèmes alimentaires et agricoles moins dépendants des chocs externes, et une agriculture locale plus productive et efficace avec un accent particulier sur la consommation des produits alimentaires locaux » a déclaré le Dr Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et représentant de la FAO au Sénégal.
« L’Afrique possède le plus grand potentiel inexploité de terres arables, mais la plupart de ces pays importent de la nourriture. Les gouvernements doivent soutenir les plans agricoles à long terme pour la prochaine génération, y compris les investissements dans le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour parvenir à la sécurité alimentaire », a déclaré Benoit Thierry, représentant régional du FIDA en Afrique de l’Ouest.
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